NÎMES 900 paquets de cigarettes saisis par la police : l'épicier blanchi par le tribunal
Ce commerçant a obtenu une relaxe, jeudi en comparution immédiate.
Il lui était reproché des cigarettes de contrebande cachées dans le mur de son magasin situé dans le centre-ville de Nîmes. 900 paquets entreprosés à l'abri des regards que les policiers ont repéré lors d'une descente dans ce local fin octobre dernier. Cet épicier était également poursuivi pour exercice illégale de la pharmacie car il aurait vendu des médicaments de type Viagra dans son commerce. Si le parquet a réclamé condamnation avec notamment de la prison avec sursis et l'interdiction de gérer un commerce pendant cinq ans, l'avocat de la défense, lui, a mis en avant les imperfections de l'enquête.
Maître Carmelo Vialette, avocat du commerçant, a d'abord indiqué qu'il n'y avait aucune certitude sur le produit "médicamenteux", vendu par ce commerçant. Il n'y a pas eu d'analyse et rien ne permet de dire qu'il s'agit d'un exercice illégal de la phamarcie. Le premier volet du dossier est donc tombé puisque les arguments de l'avocat ont convaincu le tribunal. La seconde infraction était la vente de cigarettes de contrebande. "Mais mon client qui vient d'acheter ce commerce n'était pas au courant de cette cachette. Et l'ancien commerçant était connu puisqu'il a eu une fermeture administrative liée à de la vente illicite de cigarettes", selon Me Vialette contacté après l'audience. Le doute a profité à l'épicier qui peut retourner libre et relaxé poursuivre son activité professionnelle.