Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 10.01.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 220 fois

NÎMES Accusé de tentative d’extorsion, il veut ouvrir un cabinet d’esthéticienne

L'Hôtel de police de Nîmes. Photo © objectifgard.com / MA

L'Hôtel de police de Nîmes. Photo © objectifgard.com / MA

 

Détenu depuis plus d’un an, un homme d’une trentaine d’années est mis en examen pour une « tentative d’extorsion ». Il aurait essayé de récupérer 10 000 euros auprès d’un patron de bar de Nîmes, sur instruction d’un commanditaire qui était en prison.

En mission en quelque sorte pour le taulard, il a voulu se faire remettre, muni d’une arme, une somme rondelette auprès d’un patron de brasserie. Mais la femme du commerçant, qui était derrière le comptoir, a décidé de ne pas mettre la main à la caisse et d’alerter la police. Une enquête a fait apparaître que l’homme venu réclamer l’argent était également impliqué dans un trafic de voitures de luxe.

Mercredi, après plus d’un an de détention provisoire, il est venu demander sa libération conditionnelle. Le trentenaire fourmille de projets. Il affirme à la Cour d’Appel de Nîmes qu’il a l’ambition d’ouvrir un cabinet d’esthétique ! Pour lui, fini le temps des magouilles et des délits, il veut entamer une nouvelle vie de labeur.

« Vous voulez créer un cabinet d’esthéticienne ? » interroge la présidente.

« Oui, mais ce n’est pas moi qui vais faire l’esthéticienne, j’ai embauché une salariée, répond le mis en cause. J’ai trouvé un local à Poulx, c’est bien plus qu’un projet car presque tout est finalisé, il faut juste que je puisse sortir de prison ». En attendant d’avoir son petit institut de beauté, cet homme connu pour plusieurs condamnations devant les tribunaux de Nîmes et d’Alès, prétend qu’en plus, il a une promesse d’embauche d’un carreleur. Et pour lui la promesse d’embauche signée par son futur patron qui est prêt à le faire travailler dès le lendemain est d’un sérieux imparable. « Il y a juste un petit problème concernant cette promesse d’embauche, glisse la présidente de la Chambre de l'Instruction. Votre maman chez qui vous viviez avant la détention, était sur écoute. Et en novembre dernier, il y a une conversation entre vous. Vous lui expliquez comment procéder et qui aller voir pour avoir une promesse d’embauche fictive. Vous ajoutez aussi qu’après votre sortie de prison vous dédommageriez votre employeur fictif en contrepartie de bulletins de salaire ».  Une discussion qui a fait très mauvaise impression. La chambre de l’instruction de Nîmes a refusé la libération cet homme.

Boris De la Cruz

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