NÎMES Son avocat demande sa libération mais l'accusée refuse de sortir de prison
C'est une scène assez surréaliste qui est survenue lundi matin en cour d'assises du Gard. Alors que le procès prévu lundi 16 mars avait été renvoyé pour cause de mesures liées à la propagation du coronavirus, le conseil de l'accusée a demandé que sa cliente soit remise en liberté.
Incarcérée depuis septembre 2016, la mère de famille accusé de l'assassinat de son mari pouvait obtenir un élargissement car elle est en détention provisoire depuis près de 4 ans. Mais alors que son conseil, maître Aoudia, essayait de convaincre la cour de placer sa cliente sous contrôle judiciaire, l'accusée dans le box a fondu en larmes. Elle a affirmé qu'elle ne voulait pas sortir. "Elle craint des pressions qu'elle pourrait subir de la part de la partie adverse, son ancienne belle-famille", affirme une source judiciaire.