"Pour la gendarmerie. C'est moi, mais vous ne me retrouvez jamais", indiquait une inscription à l'intérieur d'une maison cambriolée il y a quelques mois sur la commune de Saint-Gilles.

Lorsque les enquêteurs arrivent sur place, des analyses ADN et graphologiques seront réalisées. Car le lien avec la gendarmerie intéresse particulièrement la justice... En effet, quelques jours avant, dans la nuit du réveillon le 31 décembre 2017, le portail de la gendarmerie a subi les assauts d'une voiture bélier... Un véhicule sera projeté par un conducteur dans le bâtiment public.

Les deux affaires sont donc liées et, il y a quelques jours, trois personnes ont été placées en garde à vue. Une femme a été relâchée, mais deux hommes devront répondre mardi prochain en comparution immédiate de "destruction de biens d'utilité publique et dégradation par incendie". Car l'automobile dérobée qui a servi à détruire le portail a ensuite été brûlée sur la commune de Saint-Gilles.

Les deux hommes mis en cause se rejettent la responsabilité tout en indiquant qu'ils étaient bien présents sur les lieux ! Concrètement, les deux complices - connus de la justice - refusent d'endosser le rôle du conducteur qui a ciblé le portail. Reste à savoir pourquoi ils ont décidé de réaliser un tel acte...