Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 03.08.2022 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 5372 fois

TRIBUNAL Elle déclare sur Facebook être "séparée", son compagnon ne le supporte pas

Le palais de justice de Nîmes.

Si l'enquête a débuté en mars dernier, c'est que madame a déposé plainte après des violences et du harcèlement dont elle prétend être victime.

Pour mieux suivre les mouvements de la mère de ses enfants, ce formateur a installé un traceur GPS dans le coffre de son ex. Mais c'est un nouveau message de la victime sur Facebook indiquant qu'elle n'était plus en couple qui a rendu furieux monsieur. Après ce message, il va épier son ancienne  "compagne" et parviendra à connaître le nom du nouveau petit ami de madame... Un homme qui a vu débouler chez lui "le compagnon", ce dernier lui a asséné plusieurs coups.

Le prévenu avoue à l'audience avoir du mal à faire table rase du passé et "être submergé par ses émotions".

"Il imagine que madame est sa chose, sa propriété. J'ai envie de vous dire aujourd'hui protégez-là", demande en direction du tribunal correctionnel, maître Rémy Nougier pour la victime.

"Un prévenu manipulateur, jaloux et harceleur", décrit le procureur Arnaud Massip. " Mais un homme qui a des expertises rassurantes et qui n'a jamais fait parlé de lui par le passé. Depuis qu'il est sous contrôle judiciaire il a respecté toutes les obligations imposées", complète l'avocat du prévenu maître Romain Fugier.

Le tribunal correctionnel de Nîmes a infligé, mardi 1 août, 10 mois de prison avec un sursis probatoire lui interdisant les contacts avec son ex et le nouveau compagnon de cette dernière. La juridiction précise aussi qu'il devra se soigner et indemniser les victimes.

B.DLC

Boris De la Cruz

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