La semaine dernière, cette habitante de 51 ans, spécialisée dans les escroqueries avait été condamnée par le tribunal correctionnel de Nîmes à un an de prison accompagné d'un mandat d'arrêt. Elle avait détourné de l'argent à la CAF en indiquant un faux nom, une adresse fictive, mais aussi en déclarant des enfants qui n'étaient plus à sa charge.

Lors de l'audience de mercredi 7 juin, cette dame, à l'origine du report de l'audience qui devait se dérouler quelques mois plus tôt, envoyait un certificat médical indiquant que sa présence à la clinique était obligatoire le jour de sa comparution et uniquement aux heures où elle devait être jugée. Un certificat qui s'avérera être de complaisance. Elle est recherchée depuis 7 jours par les autorités pour mettre à exécution la peine de prison ferme d'un an et le mandat d'arrêt qui l'accompagne.

Mais mardi, la prévenue devait comparaître pour d'autres escroqueries commises au préjudice de la patronne d'un théâtre parisien qui a une résidence secondaire dans la belle commune de Villeneuve-lès-Avignon. La prévenue qui était encore absente de l'audience, et déclarait être agent immobilier, s'occupait du bien de la propriétaire parisienne. Elle facturait de faux devis de travaux à la patronne du théâtre parisien, qu'elle encaissait ensuite... sur le compte de sa soeur.

Cette dernière a découvert l'arnaque, une fois son compte bancaire débité de près de 30 000 euros. Connaissant le rôle sulfureux de sa soeur, elle a déposé plainte. Pour cette nouvelle escroquerie au préjudice de sa cliente parisienne et de sa soeur, elle a écopé ce mardi devant le tribunal correctionnel de Nîmes d'une nouvelle peine d'un an ferme et d'un autre mandat d'arrêt. En fuite et introuvable, la quinquagénaire est donc très recherchée.

Boris De la Cruz