Axe fort de la mandature de Philippe Ribot : l'inclusivité, et avec elle, la mise en accessibilité de l'intégralité des bâtiments communaux. Celle-ci s'est récemment accentuée avec la rénovation de l'ancienne salle paroissiale située en cœur de ville. La réhabilitation de ce vieux bâtiment, à l’abandon depuis plus de 30 ans, a accouché de la construction d'un restaurant scolaire et d’une médiathèque.

Ces deux équipements sont en fonctionnement depuis plusieurs mois, tandis que l'ensemble, sur lequel trônent des panneaux photovoltaïques, a obtenu le label "Bâtiment durable Occitanie" en répondant au cahier des charges du volet "rénovation". En même temps que le théâtre de verdure, il s'agissait d'inaugurer formellement ces nouveaux équipements.

C'est chose faite depuis ce samedi 24 juin en matinée. "C'est un grand moment qu'on attend depuis presque deux ans", a lâché Philippe Ribot, le maire, au moment de la coupe du ruban inaugural tricolore. En présence de la sénatrice Vivette Lopez, de la conseillère départementale Valérie Meunier, du président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq, du sous-préfet Jean Rampon et de la majorité des conseillers municipaux locaux, l'édile saint-privaden a mené la visite des lieux.

À l'heure des allocutions sous un soleil brulant, à quelques mètres des jardins de la cure, Philippe Ribot s'est lancé dans "le discours le plus rapide" de son mandat. Une promesse qui faisait suite à la décision d'offrir un temps de parole plus important à ses adjoints. Ce qui n'a pas empêché le maire d'exprimer l'essentiel : "Ce projet vient de très loin ! On voulait améliorer la centralité du village à cet endroit, près de la mairie et face au groupe scolaire Giono. Nous avons commandé une étude paysagère pour réfléchir sur le devenir de ce bâtiment qui a quasiment 100 ans."

Après quoi, parce que le projet de rénovation de la mairie est "tombé à l’eau", son échec a offert à la municipalité saint-privadenne "des possibilités financières". Puisque l'ancienne bibliothèque ne faisait "que 60 m²" et que la cantine était encore plus petite, au point de n'être "pas du tout satisfaisante pour le confort des enfants", naissait un projet de réhabilitation "en totale ligne droite" avec ce que s'efforce de faire l'équipe municipale : "de la qualité".

Afin de "conserver ce patrimoine" et "la mémoire" de ce lieu qui abritait jadis une bergerie, l'exigence architecturale était érigée au rang de priorité absolue. Après un long chantier auquel ont contribué "pas moins de 35 intervenants", un joli bâtiment aux façades en pierre est né. 1,5 M€ a été déboursé pour ce projet subventionné par l'État, entre autres. Après les allocutions officielles, un lâcher de colombes dans les jardins précédait un concert de l'Ensemble instrumental des Cévennes.