BAGNOLS/CÈZE Ségur de la santé : 4,3 millions d’euros pour le centre hospitalier
Ce vendredi 5 novembre, le ministère des Solidarités et de la Santé a présenté la stratégie d’investissements du Ségur de la santé en Occitanie. Ce programme est une première étape dans la revalorisation des soignants et oriente les financements au plus près des besoins de santé des territoires.
1,6 milliard d’euros sont fléchés vers l'Occitanie pour soutenir les projets et transformer l’offre dans la région, dont 1,42 milliard d’euros pour le secteur sanitaire et 220 millions pour le secteur médico-social. Dans le Gard, ce sont 40 millions d’euros qui seront investis dont 4,3 millions d’euros au sein du centre hospitalier Louis-Pasteur de Bagnols-sur-Cèze.
Ces 4,3 millions d'euros correspondent aux trois millions déjà délégués sur la restructuration et l’agrandissement du service des urgences et aux 1,3 million d'euros en complément. Cet investissement permettra d’améliorer les conditions d’accueil des patients et de leurs accompagnants aux urgences, mais aussi les conditions de travail des professionnels dans un contexte où le recours à des soins urgents et non-programmés augmente ces dernières années.
À Bagnols, "le service d’urgence connaît une hausse constante de sa fréquentation depuis plusieurs années"
Anthony Cellier, député de la 3e circonscription, s'est beaucoup investi dans ce dossier. En novembre 2020, il avait alerté l'Agence régionale de santé (ARS) et avait même organisé une visite avec son directeur, Pierre Ricordeau, à la rentrée. "Pour permettre un meilleur accès à la santé partout dans notre pays et répondre aux besoins des professionnels de santé comme des patients, il était important que les projets d’investissements se dessinent au niveau local. Bagnols-sur-Cèze en est un exemple concret, le service d’urgence est de plus en plus sollicité et connaît une hausse constante de sa fréquentation depuis plusieurs années", atteste le député.
Et d'ajouter : "Je salue le fléchage de cet investissement financier issu du Ségur de la santé. Il est la preuve qu’une mobilisation collective, dans nos territoires, peut faire avancer les politiques publiques aux services de nos concitoyens."