Et c’est un (très) jeune, Alexandre Gilles, 19 ans, qui en a pris la présidence à la suite de David Muccio, qui avait réamorcé la pompe. « Depuis deux ans, nous avons de nouveau des animations taurines à Bagnols, avec notamment des abrivados », se félicite le premier adjoint au maire Maxime Couston, alors que la mairie soutient le club taurin.

Passionné de taureaux et de bouvine, Alexandre Gilles, étudiant en BTS de commerce à Montpellier, était jusqu’ici trésorier de l’association. Il prend du galon donc, avec des projets. Déjà, continuer ce qui a été initié depuis deux ans, à savoir des abrivados et bandidos en juillet pour la Fiesta bagnolaise du Comité des fêtes et pour la fête votive en septembre, mais pas que. « Nous voulons proposer une roussataïo, un défilé de poulains et de juments, nous sommes en train de voir la possibilité », avance le nouveau président.

Autre projet, celui de proposer une gaze dans la Cèze, c’est-à-dire faire traverser la rivière par des chevaux et des taureaux, probablement au parc Rimbaud, « qui s’y prête bien », commente Maxime Couston, qui a pour projet de « faire rentrer Bagnols dans les villes taurines, où elle a toute sa place. » Pour ce faire, Bagnols s’est rapprochée de Lunel (Hérault), pour avancer. « On démarre petit à petit, mais on va monter progressivement », affirme l’élu, qui compte aussi proposer une exposition pour mettre en avant « le côté culturel » des animations taurines.

Et hors de Bagnols, le club taurin se verrait bien organiser une excursion dans une manade pour assister à une ferrade. Pour mener à bien tous ses projets, l’association peut compter sur la mairie et ses 6 000 euros de subvention annuels, mais aussi des partenaires, au premier rang desquels le bar du Posterlon, qui est aussi son siège social. Ainsi, le bar de Patrice Bianchi fait réaliser des tee-shirts, des verres réutilisables et s’occupe de la sono. « Et nous avons récupéré deux ou trois bons sponsors de Bagnols », rajoute Patrice Bianchi, ravi de voir le club taurin se développer pour animer la ville, surtout que « la bouvine rassemble les jeunes et les moins jeunes », souligne Maxime Couston.