Cette acquisition, qui représente en tout la coquette somme de 40 000 euros hors aides et aménagement du véhicule compris, « correspond à la volonté de tenir un niveau d’équipement correct », souligne l’adjoint au maire délégué à la Sécurité, Christian Baume. Et donc, à l’occasion du renouvellement du parc de la police municipale qui compte trois véhicules, aussi de « montrer l’exemple », note l’élu, concernant les émission de gaz à effet de serre.

Surtout que « le véhicule électrique est adapté aux mission de la police municipale, affirme l’adjoint au chef du service, Bruno Milliet. Avec l’électrique, il y a beaucoup moins d’entretien, et nous faisons essentiellement de la ville. » Quant aux performances, elles sont également meilleures, avec une puissance équivalant à 140 chevaux, ce qui peut servir en intervention. « Le seul bémol, c’est l’autonomie », tempère le policier municipal. Un roulement dans l’utilisation des véhicules y remédiera.

Cette nouvelle voiture vient donc compléter l’équipement des policiers municipaux de Bagnols qui, à les en croire, ne sont pas à plaindre sur ce plan. « Ici on a de la chance, on doit être la seule police municipale du Gard rhodanien équipée comme ça », affirme Bruno Milliet. Dans leur arsenal, les policiers municipaux ont tous un pistolet semi-automatique 9mm, avec deux chargeurs de 15 cartouches, une matraque télescopique, un tonfa, une gazeuse, un gilet pare-balles ou encore un casque et un bouclier. Ils se partagent également un flashball et un taser équipé d’une caméra, dernière acquisition en service depuis un an environ. « Toutes ces armes sont soumises à une formation », précise le policier municipal.

« C’est une priorité de donner des moyens à la police municipale », résume Christian Baume. Aussi en hommes : les effectifs de la « PM » vont passer de 21 à 22 au 1er octobre, « ce qui nous place au-dessus de la moyenne de la strate », note l’adjoint au maire. De quoi permettre à la police municipale d’être en action 7 jours sur 7 jusqu’à 2h du matin et 23h le dimanche.

Il faut dire que ces policiers, placés sous l’autorité de la mairie, sont « très polyvalents, ont peut faire la surveillance de l’école à la sortie des classes et deux heures après assister la police nationale sur une opération de stups », développe Bruno Milliet. Les polices municipale et nationale sont liées par une convention, un système « qui fonctionne bien », se félicite Christian Baume, arguant notamment « d’actions ces derniers temps qui ont notamment permis de saisir de l’armement. »