Publié il y a 1 an - Mise à jour le 02.06.2023 - Thierry Allard - 2 min  - vu 430 fois

ROCHEFORT-DU-GARD Les APIdays pour sensibiliser à l’importance de l’abeille

Isabelle Apuzzo et Rémy Bachevalier

- Photo : Thierry Allard

Pour la première fois, Rochefort-du-Gard accueillera les 15 et 16 juin les APIdays, une manifestation autour de l’abeille au coeur du quartier du Galoubet.

Un quartier dans lequel trois ruchers ont été installés en 2022 dans le cadre d’une convention liant la commune l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), avec l’apiculteur local Marc Bonnet. Un quartier que la commune veut faire labelliser éco quartier. Dans ce cadre, « nous avons pris vingt engagements », souligne Isabelle Apuzzo, en charge du dossier à la mairie de Rochefort.

Parmi ces vingt engagements, on retrouve l’organisation localement des APIdays, une manifestation nationale organisée chaque année en juin par l’UNAF. Sur ceux jours, des animations et ateliers gratuits seront proposés dans le quartier. Ouvertes à tous, elles seront aussi axées sur le public scolaire. « Nous allons accueillir tous les enfants scolarisés dans les quatre écoles de la commune, nous attendons 292 élèves le jeudi et 315 le vendredi », précise Isabelle Apuzzo.

Les ateliers seront tenus par les élus, des agents municipaux et des bénévoles, avec « un atelier de dégustation de miels aux goûts différents, un autre assez parlant de petit-déjeuner avec ou sans pollinisation, un autre de bougies en cire d’abeille, un quizz avec des lots à la clé », énumère-t-elle. Des films seront aussi projetés et une exposition proposée au restaurant du Galoubet, tandis que l’apiculteur fera une extraction de miel et viendra avec un rucher pédagogique.

Le but est de « sensibiliser au fait que l’abeille est nécessaire et qu’il faut la préserver », ajoute-t-elle. Il faut dire que 35 % des ressources alimentaires et 65 % de leur diversité dépendent des insectes pollinisateurs, principalement des abeilles. Or les abeilles sont menacées, notamment par les pesticides, et près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année et doivent être reconstituées par les apiculteurs.

Sensibiliser donc, en passant par les enfants : « On passe souvent par eux pour faire passer des messages », glisse le maire Rémy Bachevalier, ravi de voir se développer « un projet intergénérationnel. » Un projet que la commune compte d’ores et déjà renouveler l’année prochaine, peut-être sur trois jours.

Plus d’informations ici.

Thierry Allard

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