Publié il y a 1 an - Mise à jour le 27.09.2023 - Thierry Allard - 3 min  - vu 1745 fois

UZÈS Feu vert pour les terrains destinés à la piscine intercommunale et à l’école Sainte-Anne

Mardi soir, lors de la séance du conseil municipal à Uzès

- Photo : Thierry Allard

C’était un ensemble de délibérations très administratives, mais indispensables pour mener à bien ce gros projet du côté de l’avenue Pompidou, à Uzès.

Un projet de piscine intercommunale porté par la Communauté de communes du Pays d’Uzès, et de déménagement de l’école privée Sainte-Anne sur ces terrains rachetés par la commune. Ce mardi soir lors de la séance du conseil municipal, il s’agissait donc d’autoriser le raccordement du terrain à la fibre optique, d’approuver la déclaration de projet avec mise en conformité du Plan local d’urbanisme, de vendre le lot 1 à l’école Sainte-Anne pour 375 000 euros, et de céder le lot 2 à la CCPU à titre gracieux pour la partie foncière.

Le tout a été voté à l’unanimité, même si l’opposant Christophe Cavard a relevé « l’avis réservé du Département » concernant le trafic routier généré par ce double projet, avant tout de même de dire une nouvelle fois « soutenir jusqu’au bout » le projet de piscine intercommunale. Le maire Jean-Luc Chapon se bornera à répéter que « le commissaire enquêteur a donné un avis favorable. » Circulez, direction la délibération suivante, sur la vente du terrain à l’école privée Sainte-Anne. Une vente critiquée par Christophe Cavard, trouvant que, compte tenu « des enjeux sur les écoles publiques, on facilite bien la vie à une école privée », avant de s’abstenir au moment du vote.

Puis la ville a donc vendu le lot 2 à la CCPU en la dispensant de payer la partie foncière. L’intercommunalité paiera tout de même 48 euros par mètre carré de frais de viabilisation, soit 224 592 euros, mettra aussi au pot pour l’aménagement du parking pour 329 419 euros et pour la géothermie de la piscine pour environ 150 000 euros. L’opposant Simon Subtil se réjouira au passage que la parking fasse 300 places et non pas 700, chiffre précédemment évoqué.

Restait à dénommer la nouvelle voie qui desservira l’école et la piscine. La proposition retenue à l’unanimité a été de nommer la rue Jeanne Palanque, du nom de la maire d’Uzès de 1945 à 1947. Cette Vauverdoise de naissance, formatrice d’instituteurs, a été une des premières femmes maires de France à son élection en 1945 à l’âge de 77 ans sur une liste d’union républicaine et antifasciste. Encartée au Parti radical socialiste, elle restera maire jusqu’à octobre 1947.

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L’autre dénomination : le conseil municipal a voté à l’unanimité la dénomination de la place située entre la place aux Herbes et l’église Saint-Étienne, place actuellement en travaux jusqu’au mois de mai prochain, du nom de la Marquise de Crussol. Le coup de gueule : à l’occasion de la présentation du rapport du SICTOMU 2022, Jean-Luc Chapon a critiqué le fait que, « à Uzès avec un taux de TEOM de 13,10 % on a un ramassage par semaine, à Nîmes Métropole avec un taux de 11,17 ils ont trois ramassages par semaine. » Trop peu donc pour Uzès aux yeux du maire, qui dit avoir reçu « des plaintes tout l’été », du fait notamment que « la saisonnalité est traitée par le SICTOMU de manière ubuesque, en nous supprimant une tournée » alors que la ville voit sa population croître drastiquement à la belle saison. Résultat, un surcoût pour la mairie de « 150 000 euros par an pour nettoyer les déchets autour des containers du SICTOMU », regrette le maire. Christophe Cavard, tout en reconnaissant le problème, plaidera pour de la « pédagogie » pour inciter à jeter moins.

Thierry Allard

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