CINQ CHOSES MECONNUES SUR...Beaucaire

La collégiale Notre-Dame des Pommiers (photo Franck Chevallier / Objectif Gard)
- PicasaOn dit souvent que ce sont les petites histoires qui font la grande. Alors cet été, Objectif Gard vous fait découvrir des pans méconnus qui forgent l'identité de nos villes et villages.
1) Des crochets sur les murs...pour rafraîchir les rues au 18 ème siècle
En levant les yeux lors de la visite de Beaucaire, un détail attire l'attention. Des crochets sont observables sur plusieurs façades de la ville, dont celle de l'hôtel particulier de Clausonnette construit au 18 ème siècle. Ces crochets qui se situent au dessus des fenêtres du premier étage étaient utilisés pour accrocher des toiles afin de se protéger du soleil. Ces toiles étaient humidifiées en jetant de l'eau du second étage afin d'apporter de la fraîcheur aux passants. Cette technique était notamment utilisée durant la Foire de la Madeleine afin de protéger les marchands et leurs étals de la chaleur. Une fois l'été terminé, les bâches étaient rangées jusqu'à la saison suivante. De quoi donner des idées aux beaucairois qui souffrent de la chaleur...
2) Un siècle sans orgue dans la collégiale
Face à la forte affluence que connaît la ville durant l'été aux 17 et 18 ème siècles, l'église romane devient trop petite. Il est donc décidé de construire un nouvel édifice : La collégiale Notre-Dame-des-Pommiers. La construction de son orgue est confiée à un facteur avignonnais, Charles Boisselin, qui l'apporte en personne en bateau. Malheureusement, l'instrument ne convient pas. Le facteur demande une contre-vérification. Mais, vexé, il disparaît sans attendre les conclusions...avec la clé de l'orgue. Il faudra alors attendre plus d'un siècle et une donation pour que l'instrument soit refait au 19 ème siècle et que le son de l'orgue retentisse dans la collégiale.
3) La première Mireille est une beaucairoise
Seulement trois petites Mireille sont nées en France en 2023. Mais ce prénom fût très à la mode dans l'hexagone jusque dans les années 1970, avec un pic de popularité en 1947 avec plus de 4979 naissances. Mais savez-vous que ce prénom a été imaginé par Frédéric Mistral ? Il l'a imaginé pour son oeuvre éponyme (Miréio en Occitan) en 1859. Deux années plus tard, la première Miréio française a vu le jour à Beaucaire, le 8 septembre 1861 à 0h30. Il s'agit de la filleule de l'écrivain, et la fille du poète Louis Roumieux. "Le curé de la paroisse de Notre-Dame-des-Pommiers objecta qu’on ne pouvait pas mettre un nouveau-né sous la protection d’une sainte imaginaire. Frédéric Mistral inventa alors une explication : Mireille était la transcription provençale de Myriam, elle-même transcription de Marie en hébreu", raconte une guide de l'office de tourisme Beaucaire Terre d'Argence. Elle ajoute : "Impressionné par la stature du futur prix Nobel de littérature, le curé baptisa l’enfant Marie Mireille le 15 septembre 1861 à la Collégiale-Notre-Dame-des-Pommiers. À partir de ce moment « Mireille » est devenu un prénom chrétien attribué à des milliers d’enfants."
4) Un écrit embarassant pour Napoléon Bonaparte à Beaucaire
C'est à la suite d'un repas à Beaucaire, le 28 juillet 1793, que Napoléon a écrit "Le Souper de Beaucaire", dans lequel "il faisait profession de foi républicaine, tentant de convaincre ses interlocuteurs de la nécessité de la Révolution", explique une guide de l'Office de tourisme Beaucaire Terre d'Argence. Alors jeune capitaine, il était chargé d'amener de la poudre aux soldats de l'armée d'Italie et a fait une halte à la foire de Beaucaire où il a partagé un repas avec des marchands. Quelques années plus tard, lorsque celui-ci devient empereur des français en 1804, cet écrit de jeunesse en faveur des jacobins l'embarasse. Il fait alors détruire le plus d'exemplaires possibles, sans pour autant parvenir à tous les supprimer...
5) Pourquoi les rues portent deux noms ?
De nombreuses rues portent deux noms inscrits sur des plaques bleues et des plaques blanches. Mais savez-vous à quoi ils correspondent ? Les anciens noms, visibles sur les plaques blanches font référence aux marchandises vendues durant la fameuse Foire de la Madeleine. Ainsi la rue de la République se nomme par exemple également la rue haute de la draperie car c'est ici que les marchands drapiers vendaient leurs marchandises. Les noms ont ensuite été changés à plusieurs périodes de l'histoire, pour diverses raisons.
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