FAIT DU SOIR Veni Vici, la course des furieux !
Il faut en vouloir pour se lancer dans le trail ! Avec la Veni vici, six parcours allant de 13 à 82 kilomètres étaient courus aujourd’hui.
Marche nordique, rando ou running, la Veni vici explora les souhaits de ses coureurs. Et ses coureurs sont des furieux ! Une course de 13 km en randonnée, une marche nordique de 27 km et quatre trails de 14, 27, 45 et 82 km pimentaient l’événement qui attire des milliers de participants. Pour une quatrième édition, les propositions ont plu aux amateurs comme aux professionnels.
D’Uzès la médiévale à Nîmes la romaine, en passant sur le Pont du Gard, il s’agissait de courir, mais aussi de remonter l’Histoire au fil de l’eau baskets aux pieds. Les organisateurs prévenaient : « Tu auras la chance de parcourir l’un des plus remarquables ouvrages au monde hérité des bâtisseurs antiques : l’aqueduc de Nîmes, construit il y a 2 000 ans. Unique et magique. »
Les parcours
La Veni vici doit être une belle fête populaire et conviviale, pas uniquement réservée aux coureurs et qui mette à l’honneur le territoire gardois. C’est chose faite avec une nouvelle formule « rando », ouverte dès l’âge de sept ans et qui proposait un best of du Site du Pont du Gard. On a le droit d’aimer la nature, l’Histoire, le patrimoine et de se tamponner du chrono !
Cette rando, idéale pour un public familial, était une manière idéale de découvrir la partie le plus emblématique de l’aqueduc de Nîmes créé au Ier siècle à son rythme, sans limite horaire.
Sur un tracé rando inédit qui valorisait l’environnement superbe sur le site du Pont du Gard, les coureurs du dimanche avaient droit à un vrai parcours sportif (320 mètres D+), un peu plus roulant et moins technique que le 14 km run.
Le 14 km, d’ailleurs, est la distance idéale pour découvrir en courant la Veni vici. Même les non-initiés et coureurs occasionnels ont leur place sur cette distance au dénivelé (320 D+) et à la difficulté très raisonnable. Une bonne entrée en matière avant de viser plus long les années suivantes.
Le ton était donné d’emblée avec un départ au pied de l’imposant Pont du Gard, en début d’après-midi. Difficile de trouver un cadre plus magique ! « Tu emprunteras le meilleur des lieux côté rive droite et rive gauche sur un tracé joueur, nerveux et verdoyant qui te fera découvrir le meilleur du Site du Pont du Gard et prendre de la hauteur pour dominer le monument inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. »
Passons aux choses de plus en plus sérieuses…
Le 27 km semblait être le compromis idéal pour ceux qui n’avaient pas encore les jambes pour faire l’intégrale des 82 km ou des 45 km entre Nîmes et Le Pont du Gard. « Tu auras droit à un départ au pied du superbe Duché d’Uzès le samedi en milieu de matinée, dans le sens inverse du parcours proposé l’an dernier. Tu seras d’emblée plongé dans une ambiance verdoyante dans la vallée d’Eure où l’aqueduc romain de Nîmes prenait sa source. Puis, tu traverseras les charmantes bourgades de Saint-Maximin et d’Argilliers, en passant par les collines qui sentiront bon le thym et le romarin. »
Ensuite ? Vers-Pont-du-Gard, puis un festival de romanité avec l’enchaînement de vestiges des arches de l’aqueduc, jusqu’à la traversée finale du majestueux Pont du Gard.
Mais il y avait un autre parcours. Pourquoi y en aurait-il que pour les coureurs ? Avec le 27 km « marche nordique », la Veni vici s’adressait aussi aux marcheurs sportifs qui n’aiment pas trop traîner en route, leur permettra de jouer avec le chrono et les bâtons (autorisés mais non-obligatoires) pour ceux qui le souhaitaient.
Allez, passons à des courses plus longues qu’un marathon…Le 47 km solo, était le parfait compromis pour découvrir la Veni Vici. Une distance « marathon » médiane entre le 82 km intégral (qui fait peur à certains) et le 27 km que d’autres trouvent un brin trop courte.
« Prépare-toi à un festival de montées-descentes dans les dix premiers kilomètres, avec des traversées de villages et de sites magiques comme Saint-Bonnet-du-Gard, le site des étonnants tunnels de Sernhac creusés par les Romains (dans lesquels passait l’eau en direction de Nîmes), les châteaux de Lédenon puis de Cabrières… »
Un finish en cœur de Nemausus, un brin casse-pattes en passant par la Tour Magne, descendant aux Jardins, passant par la Maison Carrée et se terminant en passant dans les arènes pour arriver sur le Parvis.
Enfin et pour les plus fadas, le 82 km. « C’est la distance reine de la Veni vici. La plus belle et variée. Qui se bonifie de 10 km afin de te proposer de belles nouveautés et parce que, comme le dit le dicton plus c’est long, plus c’est bon ! Tu vas avoir droit à une remontée intégrale de l’aqueduc romain (dans le sens de l’eau) qui alimentait Nîmes il y a plus de 2000 ans, au départ de la Fontaine d’Eure à Uzès. Si tu étais parmi nous en 2023, prépare-toi à perdre tous tes repères, ça ne montera et ne descendra jamais aux mêmes endroits. »
Les classements
Allemagne, Belgique, Canada, Colombie, Espagne, Estonie, USA, Finlande, Géorgie, Israël, Italie, Malte, Mexique, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, ou encore Slovaquie, Suisse et Ukraine, les participants de la Veni vici sont à l’international !
Ils étaient 727 sur le 82 Km, 1422 sur les 47, 2 288 sur le 27 (442 en marche nordique) et quelque 2 577 sur le 14 !
Sur le 47 km c’est le Lyonnais Virgile Moriset qui est arrivé en premier aux arènes en bouclant la course en 3h36. Sur le podium, David Agoguet prend la deuxième place en 3h41 et Antoine Holuigue en 3h44.
Pour les femmes, c’est Mary-Charlotte Turco qui arrive en tête avec le temps exceptionnel de 4h43 devant Sonia Larralde en 4h51.
Sur le 82 km, nouvelle victoire du "goat" qui termine sa course en 6h57, devant Fabrice Arène (qui portait bien son nom) arrivé en 7h03, juste devant Aurélien Collet dans la même minute.
Pour les femmes, c'est l'Italienne Camilla Magliano qui a survolé la course en réalisant le temps incroyable de 7h09 !
Pour les résultats définitifs, c'est par ici.