Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 08.09.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 761 fois

GARD Le faux avocat et les fausses promesses d'embauche du violeur qui veut sortir de prison

Tribunal. Un homme, condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour des viols dans le Vaucluse, était jugé devant la chambre des appels correctionnels de Nîmes, mardi matin, pour "faux et altération frauduleuse dans un écrit".

Il lui était reproché d'avoir envoyé des courriers à un avocat fictif qui était en réalité une femme proche de lui. S'il a usé du stratagème c'est que le courrier des détenus aux avocats est un courrier confidentiel et que les services de la pénitentiaire n'ont pas le droit de les ouvrir.

Sauf que l'avocate indiquée sur la lettre n'existait pas, il s'agissait en réalité d'une femme, une proche à qui il ordonnait de lui trouver des promesses d'embauche, un "sésame" nécessaire pour pouvoir obtenir une demande de libération conditionnelle et un contrôle judiciaire.

"On se demande souvent lorsque l'on voit arriver des promesses d'embauche de personne qui n'ont jamais travaillé et qui, par miracle, trouve un emploi alors qu'ils sont en détention, s'il s'agit de vrais promesses d'embauche ou de certificats bidons. Là, nous avons la preuve qu'il s'agit d'un faux", souligne l'avocat général, Alexandre Rossi, qui réclame et obtient une sanction de la cour. Le violeur est condamné à une peine de 10 mois de prison.

Boris De la Cruz

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