LA RÉTRO 2023 La plainte d’Assaf, le soulagement de Proust et un Porto plutôt qu’un Perrier
2023 s’achève, il est temps de revenir sur ce qui a fait l’actualité cette année sur Objectif Gard. Pour ce quatrième numéro, consacré au mois d’avril, actualité chargée dans les prétoires avec la plainte du président du Nîmes Olympique contre ses supporters, l’arrêt de la Cour de cassation pour Franck Proust, et l’autre affaire Palmade. Et en sortant du palais de justice, il devenait plus compliqué de trouver un Perrier qu’un Porto.
Entre le président du Nîmes Olympique Rani Assaf et ses supporters, en tout cas une bonne majorité d’entre eux, c’est peu dire que les relations sont souvent orageuses. Et en avril dernier, elles ont franchi un cap, avec une plainte déposée par le premier contre les seconds, en particulier ceux du groupe des Gladiators. Rani Assaf était fumasse que ces supporters aient allumé des fumigènes, et plus précisément 26 feux de bengale lors du match aux Antonins face au Grenoble Foot 38 en février dernier. Pas de quoi arranger les relations entre le club et ses supporters les plus fervents…
Justice toujours, avec le soulagement du président de Nîmes métropole Franck Proust : début avril, la Cour de cassation cassait l’arrêt de la Cour d’appel de Nîmes, enlevant un sacré caillou dans la chaussure de l’élu, condamné par ladite Cour d’appel à 12 mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende et, plus embêtant, 5 ans d’inéligibilité. Le tout dans l’interminable affaire de la Senîm, une structure présidée dans les années 2000 par Franck Proust, où des soupçons d’irrégularités sur des ventes de terrains et d’appels d’offre pesaient depuis… 2006.
Justice enfin, avec l’autre affaire Palmade, celle de cet escort-boy nîmois ayant eu des relations sexuelles avec l’humoriste —empêtré par ailleurs dans une dramatique affaire d’accident de la route— avant de le faire chanter avec des vidéos intimes de l’artiste nu et sous stupéfiants. Jugé fin avril à Paris, il écopera d’une peine de 9 mois de prison et 1 000 euros d’amende.
Enfin, et ça n’avait rien d’anodin en avril dernier dans un département qui carbure à ses bulles, le Perrier manquait dans les rayons des supermarchés. En cause ? Une pénurie de CO2, nécessaire pour obtenir les fameuses bulles qui ont fait la renommée mondiale du breuvage gardois, mais pas que : la sécheresse qui frappait notre beau département impactait significativement la source à Vergèze. On pouvait alors se consoler en se faisant un petit Porto, avec modération bien sûr, directement dans la ville portugaise, puisqu’une ligne aérienne ouvrait à ce moment-là depuis l’aéroport de Nîmes-Garons vers Porto. Ligne inaugurée en grande pompe notamment par… Franck Proust.