Début septembre, nous étions encore en été, et la sécheresse faisait encore des ravages dans le Gard. Marqué par une canicule en août, l’été a été sec, après un hiver déjà sec. Résultat : les cours d’eau de notre département présentaient des niveaux historiquement bas. Quant aux nappes, elles n’étaient guère plus en forme, notamment celles du Gardon et de la Cèze. En conséquence, le préfet a dû prendre des mesures de restriction des usages, devenues malheureusement habituelles ces dernières années.

Catastrophe naturelle toujours, loin du Gard mais pas tant que ça : le 8 septembre dernier, un violent séisme frappait le Maroc, et plus précisément le haut-Atlas, non loin de Marrakech. D’une magnitude de 6,9 sur l’échelle de Richter, il s’agit du séisme le plus fort jamais enregistré dans le royaume. Près de 3 000 personnes y laisseront la vie, et plus de 5 000 seront blessées. Quant aux dégâts matériels, ils sont considérables. Peu de temps après, nous publierons le témoignage de deux gardoises originaires de Bouillargues, alors en vacances à Essaouira, marquées par ce qu’elles ont vécu, mais aussi par la solidarité des Marocains sur place. Solidarité qui s’exprimera aussi en France, et notamment dans le Gard, notamment avec de multiples collectes et dons, notamment des collectivités.

Quelques jours plus tard, un coup de tonnerre frappera le Nîmes Olympique et son président Rani Assaf, avec l’avis défavorable de la Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) sur le projet commercial mené par le président du NO avec celui de nouveau stade. Conséquence : le permis de construire du projet sera refusé et le projet mis au point mort, nouvel épisode d’une année difficile pour le NO. Pas de quoi empêcher Nîmes de faire la fête, avec une belle feria des vendanges, malgré la pluie, qui comme souvent s’est invitée, et le matador El Juli de donner sa « last dance » dans les arènes. Le Madrilène a réussi ses adieux à la cité des Antonin, dont il était l’enfant chéri depuis plus de vingt ans.

Dans le Gard rhodanien, on fêtait l’économie, avec le premier salon POP fin septembre à Laudun-l’Ardoise, et à Alès la Semaine cévenole nous replongeait à l’époque médiévale dans une ambiance festive. Quelques jours avant, la traditionnelle fête du Grau-du-Roi avait, une fois de plus, attiré les foules. De quoi, un temps, oublier le reste.