L'Alésienne Soeur André n'est plus....  Soeur André, doyenne de l'humanité, s'est éteinte le mardi 17 janvier à l'âge de 118 ans. Lucile Randon est née dans une famille protestante à Alès le 11 février 1904. Elle avait rejoint la compagnie des Filles de la Charité à l'âge de 40 ans pour devenir Sœur André. Devenue la doyenne de l'humanité en avril dernier, la religieuse est décédée durant son sommeil, dans la nuit de lundi à mardi, au sein de sa maison de retraite de Toulon où elle résidait depuis treize ans. 

Manif à Nîmes. Plus de 10 000 manifestants selon la police et 20 000 selon les syndicats ont battu le pavé contre la réforme des retraites à Nîmes, une première depuis dix ans. Un cortège de 2 kilomètres de long a traversé la ville du cours Jean-Jaurès jusqu'à la préfecture en passant par la Maison Carrée et les Arènes. Alors que la Première ministre a annoncé, le 10 janvier 2023, le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l'augmentation de la durée de cotisation, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies afin de construire une réponse commune de mobilisation professionnelle.

Qui va à la chasse... Le Gouvernement a annoncé la semaine dernière 14 mesures pour renforcer la sécurité de la chasse. Davantage de formation, instauration d'un délit d'alcoolémie, standardisation des panneaux d'information des battues, affichage en mairie les jours chassés, mise en place d'une application sur les lieux et temps de chasse... En revanche, le dimanche sans chasse n'a pas été retenu. Dans le Gard, les avis sont plutôt mesurés et les esprits tournés vers le dialogue.

Un vieux projet ! Alors que les producteurs d'oignons doux manifestaient fin août, au Vigan, parce qu'ils ne pouvaient plus arroser, le domaine de Lavagnac, à Montagnac dans l'Hérault, a réactivé une autorisation pour la construction d'un golf de 18 trous, autour de 400 villas et un complexe hôtelier, autorisation obtenue en 2011 malgré un avis (déjà) défavorable de la Commission locale de l'eau. S'il pouvait paraître anachronique à l'époque, le projet semble complètement fou aujourd'hui, alors que les institutions publiques mettent 100 millions d'euros pour économiser l'eau sur ce même bassin versant et que la DDTM du Gard explique aux agriculteurs qu'il vont devoir réduire leurs ponctions.