C'est une procédure que l'association de protection des animaux (SPA) a déjà perdu devant plusieurs juridictions françaises. Mais la SPA a décidé de poursuivre par citation directe devant le tribunal correctionnel de Nîmes, ce mercredi, le maire Jean-Paul Fournier, Simon Casas, le patron des arènes, et Léa Vicens.

Ils sont attaqués par la SPA pour des actes de cruauté envers les animaux, pour avoir organisé, autorisé ou participé à des corridas. "Il s'agit d'une tradition tauromachique sanguinaire", insiste l'avocat de la SPA. Du côté des prévenus, maître Jean-Pierre Bigonnet pour Simon Casas entend demander des dommages et intérêts à la SPA pour une procédure abusive "qui fait perdre son temps à la juridiction pénale".

Il poursuit : "On oublie l'essentiel, nous ne sommes pas devant un banquet de joyeux adhérents de la SPA, mais devant une juridiction pénale, vous n'êtes là que pour faire un coup de communication et d'ailleurs vos arguments juridiques sont inexistants", déplore l'avocat de nombreuses causes tauromachiques.

Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 26 juillet prochain...