Lors d'une matinée d’information, la CCI Gard a participé pour la cinquième année consécutive à la semaine de sensibilisation des jeunes au sujet des femmes et de l’entrepreneuriat en partenariat avec "100 000 entrepreneurs" et les "FCE - Femmes cheffes d'entreprise."

Cette matinée de sensibilisation à l'entrepreneuriat s'est déroulée au Campus CCI Gard, sur le site de l'EERIE, au parc Georges-Besse. Pour l’occasion, 80 étudiants étaient présents. Il y avait des classes de 1ère et d’autres en BTS du Lycée de la CCI Gard et du Lycée Albert-Camus.

L'objectif de cette rencontre était de développer auprès des étudiantes et des étudiants l'envie d'entreprendre, de susciter des vocations et de leur offrir par la même occasion un contact avec le monde de l’entreprise par le biais de retours d'expériences enrichissants.

Les intervenantes de la fondation "100 000 entrepreneurs" ont pu partager leur vision concernant la création d'entreprise lors de speed-meeting avec les étudiants présents. Elles ont pu leur montrer que des choix ambitieux et moins stéréotypés sont possibles pour les femmes aussi bien que pour les hommes.

Cette matinée fut riche en apprentissage pour les classes présentes. "De mon point de vue, c’était une excellente matinée et un projet intéressant. Notre génération a la chance de connaître beaucoup de progrès en ce qui concerne la place de la femme dans le monde du travail, mais on n'a pas tous les jours l'occasion d'avoir leurs retours, leurs ressentis ou leurs parcours tous plus extraordinaires les uns que les autres. L'entrepreneuriat est un concept effrayant mais cette matinée nous a permis de le découvrir sous un autre angle et avec divers points de vue. J'ai beaucoup aimé le fait d'être en groupe avec plusieurs témoignages toutes les 30 minutes. Cela nous a permis de poser toutes les questions qu’on avait", explique Laïla Ahbib, étudiante en BTS Communication.

Carine Goyet, coach professionnelle « Boosteuse de talents », a participé à l’organisation de l’événement : "La part des femmes qui entreprennent aujourd'hui en France, bien qu'étant évolutive, est encore trop faible : seulement 33%. L'auto censure fait partie des freins majoritairement recensés. Il est donc important de montrer à la jeune génération, au travers de témoignages de femmes entrepreneuses et intrapreneuses, qu'être une femme et entreprendre non seulement c'est possible, mais qu’il n'y a pas de fatalité et qu'il a autant de chemins pour y arriver que de parcours de vie. Les réussites mais aussi les obstacles, les doutes, les rebonds font partie de l'entreprenariat et tout simplement de la vie » détaille-t-elle.