FAIT DU JOUR En images : Nîmes fête la Maison carrée à l'Unesco !
Les Nîmois ont pu célébrer ensemble l’inscription du temple antique de la Maison Carrée au patrimoine mondial de l’humanité.
La mairie a voulu faire les choses en grand. En très grand. "C’est une invitation lancée à 150 000 personnes à la fois. Rien que ça !" Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, avait donc convié tous les Nîmois à une grande soirée festive au pied même du monument antique pour une fête populaire simple et coviviale.
"Cette joie, je veux la partager avec tous les Nîmois, qui nous ont toujours soutenus et que je tiens à remercier chaleureusement, avait-il ainsi annoncé depuis Riyad, en Arabie Saoudite. Notre ténacité collective a payé. À compter d’aujourd’hui, Nîmes rayonne encore plus fort en France et à l’international. Nous devons tous être conscients que l’image de la Ville, son attrait, la beauté de ses monuments romains et leur impressionnante conservation, sont ses meilleurs atouts."
Le maire prend la parole et les Nîmois, venus en nombre car remplissant l'espace environnant, l'applaudissent avec ferveur. "Votre amour de la Maison Carrée a été décisif. Vous êtes tous dépositaires de ce temple anntique à la valeur universelle !" Moins inspiré, Franz Olivier Giesbert a bien commencé avec "sur les tableaux d'Hubert Robert, on ne voit que la Maison Carrée et c'était un grand peintre du XVIIIe siècle !", puis son discours a subi quelques huées après avoir dit : "Il y a 50 ans, Nîmes était moche, grise, et puis vous êtes arrivé monsieur le maire..."
Le préfet du Gard, Jérôme Bonet, a terminé par : "La Maison Carrée devient le dixième monument inscrit à l'Unesco dans notre région d'Occitanie ce qui en fait la première région en la matière." Quand on sait qu'une petite cinquantaine de site français sont classés, en effet, ça fait beaucoup !
Les bistrots du secteurs avaient reçu de l'argent de la Ville pour que la population puisse boire à sa soif. Après la prise de parole un petit spectacle son et lumière se tenait sur les façades du temple antique.
Côté Carré d’art, le mapping retraçait les 2000 ans d’histoire de l'édifice. Puis, jusqu'à minuit, des animations lumineuses tournaient en boucle pendant que la fête se déroulait plutôt sereinement. Deux scènes musicales, une dédiée au tango à l'est et assurée par l'association de la Milonga del Angel et au sud avec un groupe pop (Sweety pop) en concert jusqu’à 22h.
Déambulations de figures poétiques, géantes et lumineuses au milieu de la foule par les personnages du spectacle Rêves d’Herbert de la compagnie des Quidams.