Publié il y a 1 an - Mise à jour le 05.03.2024 - Stéphanie Marin - 2 min  - vu 470 fois

NÎMES Apolo : ondes de choc électro pour une ode à la résistance

Nicolas Llory alias Apolo présentera son nouvel album "Resistance", au Spot à Nîmes ce samedi soir.

- Photo DR/

Nicolas Llory alias Apolo présentera, au Spot à Nîmes, son dernier album "Resistance" sorti au mois de janvier sous les labels Pias et Activist music. Le rendez-vous est donné ce samedi 25 mars à partir de 19h. 

Un album sorti dans la douleur. Personnelle d'abord car Nicolas Llory a souffert d'une rupture amoureuse, "ma douce s'est barrée avec un autre à deux mois du mariage." S'il s'épanche sur ce souvenir amer, c'est parce qu'il lui a insufflé une certaine source d'inspiration. Only god forgives (seul dieu pardonne, en français) en est la parfaite illustration. C'est le huitième titre de ce dernier opus intitulé Resistance. Une création résolument électro, à la fois puissante et émotionnelle, mais festive malgré tout. 

Nicolas Llory alias Apolo présentera son nouvel album "Resistance", au Spot à Nîmes ce samedi soir.  • Photo DR/

Une première version de cet album avait été envoyée à Joachim Garraud. Ce DJ et producteur a joué dans les plus grands festivals de musique électronique et collaboré avec des artistes tels que David Guetta, Cassius, Jean-Michel Jarre etc. "Il m'a dit : c'est cool, mais tu n'as pas inventé le fil à couper le beurre !", se souvient Nicolas. Il s'en amuse aujourd'hui, ces quelques mots, même dits poliment, avaient découragé le Nîmois d'adoption. "Et plus tard, après cette expérience de mariage râté, je suis rentré dans une errance nocturne assez profonde. Une de mes rencontres a écouté mes titres et m'a incité à les sortir." L'artiste se retrousse alors les manches et retravaille ses productions. Une grande partie de la France est à l'arrêt à ce moment-là. 

"Je ne pouvais pas concevoir que ce projet soit totalement déconnecté de la réalité"

Finalement, un seul morceau sera conservé, celui précité. "Il a fallu trouver un équilibre entre la Dance et la techno "hardcore". Il me semble que ça pourrait se rapprocher - sans aucune prétention, c'est juste un repère - d'artistes comme Vitalic, Boris Brechja ou Gesaffelstein. Il y a aussi un petit côté années 80 avec des sons où il y a de grosses réverbes", indique Apolo.

Pour ce projet, l'artiste membre du groupe L'homme parle, habitué des festivals de la CGT ou de Greenpeace entre autres, a voulu se détacher de son côté militantiste. Mais chassez le naturel, il revient au galop. "Arrivé en fin de création et cela notamment dû au contexte national et international, je ne pouvais pas concevoir que ce projet soit totalement déconnecté de la réalité. Ce projet quelque part est une tribune et j'ai commencé à réfléchir au message que je voulais passer.

La pochette de l'album "Résistance" d'Apolo. • Photo DR/

Data crash ou encore Battle for climate, Revolution donnent quelques éléments de réponse. Le titre Forbidden song fait quant à lui référence à la guerre en Ukraine. Un message situé entre la peur du chaos et la résilience, le 15e chapitre et dernier chapitre s'intitule Resurrection. La pochette de l'album est d'ailleurs pleinement ancrée dans l'actualité sans que cela n'ait été recherché car pensée bien avant le blocage des raffineries que nous connaissons. "Cette pochette, c'est le symbole d'un monde à l'agonie qui est en train de brûler, de mourir. Et ce cosmonaute, c'est un peu nous, qui essayons de survivre tant bien que mal. Alors le nom de l'album est venu tout naturellement."

Resistance est sorti au mois de janvier dernier sous les labels Pias et Activist Music. Apolo le présentera lors d'un "live", avec ses machines et ses platines, organisé ce samedi 25 mars au Spot à Nîmes dans le cadre de La nuit solaire #4. Les DJ's nîmois André Dalcan et Mathis Davier l'accompagneront lors de cette soirée festive qui débute à 19h pour se terminer à 23h. 

Stéphanie Marin

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