NÎMES « L’appel de Nîmes » interpelle les autorités pour lutter contre l’insécurité
Le collectif demande Président de la République et au gouvernement de « prendre leurs responsabilités »
« Narcotrafics et règlements de compte à l’arme lourde font désormais partie du quotidien de notre ville et notamment des quartiers populaires. Un quart de la population de notre ville est concerné. Nous ne nous y résignons pas ». C’est en ces termes que « L’appel de Nîmes » demande aux pouvoir publics d’agir les habitants des quartier populaires retrouvent la tranquillité. « L’Appel de Nîmes » rejoint » l’Appel de Marseille » lancé le 26 janvier dernier. « L’abandon des quartiers aux trafiquants et à l’économie souterraine engendre la peur.
L’existence de chacune et chacun est privée de l’égalité des droits, au fondement de la République. En dehors des opérations ponctuelles de police, nécessaires mais insuffisantes, les mafias poursuivent leurs actions au grand jour » ajoute le collectif qui demande « au Président de la République et au gouvernement prendre leurs responsabilités ! En partenariat avec la Ville, l’agglo, le Département et la Région »
Selon « L’appel de Nîmes », les autorités doivent prendre les mesures suivantes.
• S’attaquer à la source, c’est-à-dire aux « gros bonnets » qui s’enrichissent aux prix des larmes de familles, et qui dirigent les réseaux bien souvent de l'étranger. Cela nécessite de renforcer les coopérations internationales, notamment au niveau de l’Europe, pour les identifier, les rechercher et les arrêter.
• Traquer les réseaux de financement et de blanchiment des trafics. Redonner aux douanes et au contrôle du secteur financier, les moyens d’accomplir leurs missions. Et si des banques sont complices du blanchiment lié au narcotrafic, elles doivent être lourdement sanctionnées.
• L’État doit également investir davantage dans l’Éducation nationale pour offrir aux jeunes un enseignement de qualité et de bonnes qualifications. Pour leur donner d’autres perspectives que celles des trafics en tous genres.
• En liaison avec les collectivités territoriales, l’État peut favoriser l’essor des activités socio-éducatives, sportives et culturelles, la prévention, soutenir la vie associative. Parce-que dans de nombreuses villes de France, comme à Marseille et à Nîmes, nous sommes confrontés à la même situation, associons nos énergies, nos interventions, pour construire un mouvement citoyen permettant de mieux vivre en commun.
Les signataires de l'appel
Bernard Auzon Cape, ancien conseiller départemental et ancien président Associations des locataires, Maya Amer Moussa, Enseignante et syndicaliste, Dominique Andrieu Bonnet, Conseillère départementale, Christian Bastid, Vice-Président du Conseil Départemental du Gard, Conseiller municipal et communautaire, Agathe Beaudouin, Journaliste, Catherine Bernié-Boissard, universitaire, Vincent Bouget, Conseiller départemental, conseiller municipal, Nabil Chkoubi, Professeur d'EPS, Alain Clary, Ancien Député et Maire de Nîmes, Edmond Courbaud, militant associatif, Amal Couvreur, Vice-Présidente du Conseil Départemental du Gard, Conseillère régionale Occitanie, Bernard Dardel, urbaniste-architecte, Pierre-Édouard Detrez, Retraité Conseiller municipal et communautaire, Alain Fabre-Pujol, ancien député, Sylvette Fayet, Conseillère Municipale et Communautaire, Bruno Ferrier, Conseiller municipal, Corinne Giacometti, Conseillère Municipale Nîmes, Pierre Jaumain, Fédération PS, Denis Lanoy, Metteur en scène, secrétaire de section PCF Nîmes, Patrice Loubon, Directeur de NegPos Centre d’art et de photographie de Nîmes, Marjorie Marion, Travailleur social, Jo Menut, Elue municipale et communautaire Nimes-Groupe Nimes Citoyenne à Gauche, Nicolas Nadal, section PS Nîmes, David Payan, Cadre association sociale, Michel Perfettini, Ancien vice- président du Conseil Département, ancien professeur d’histoire-géographie au collège Condorcet, Max Portal, architecte, Vincent Texier, Directeur / Le Spot, Florence Thiébaut, Présidente de l'Association des Ami·es du Prolé, Pascale Thoirey-Bouyahmed, Professeure des écoles, spécialisée / syndicaliste, Soumiya Zidi, Fondatrice et directrice Association.