Publié il y a 1 an - Mise à jour le 15.04.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 672 fois

NÎMES Le Crous vise une restauration plus responsable

Le label "Mon restau responsable" est présent à l'entrée du restaurant universtaire de Saint-Césaire et à la brasserie de la Pinède (Vauban).

Le restaurant universitaire de Saint-Césaire, classé au patrimoine du XXe siècle et offrant aujourd'hui une nouvelle vision de la restauration collevctive engagée (Photo Anthony Maurin).

Avec Mon Restau Responsable, c’est une démarche de labélisation qui est proposée et qui accompagne les restaurants collectifs qui souhaitent proposer à leurs convives une cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.

Les équipes sont engagées (Photo Anthony Maurin).

Ce nouveau label vient colorer la porte d’entrée du restau U de Saint-Césaire. Ici, c’est la cuisine centrale de tous les points de restaurations des étudiants à Nîmes. Sur place, on consomme plus de 500 repas au quotidien et on livre plus de 400 barquettes. En temps normal et pour le secteur « froid », le restaurant concocte 1 500 pièces à envoyer pour être dégustées (un millier actuellement).

L'endroit où le élèves commencent leur circuit alimentaire (Photo Anthony Maurin).

« 80 % des produits sont cuisinés ici et nous sommes le seul restaurant à faire notre pâte à pizza maison ! », note le chef de la cuisine, Christophe De Buck. Le but du jeu se répartira en huit points. C’est Benoît, le chef de l’approvisionnement qui en parle. Avec ce label, « on va mettre une boite à idées, on va acheter plus de bio pour les fruits et les produits laitiers. Nous allons aussi formaliser la gestion des reliquats de fin de service, mieux trier les plateaux, mieux contrôler les denrées et sensibiliser le personnel à tous ces enjeux. Nous allons aussi mesurer le pain jeté dès lundi. » L’essentiel sera ainsi non pas de faire moins manger les étudiants mais de les mettre face à leurs responsabilités.

Une partie de la salle de restauration (Photo Anthony Maurin).

Finies les assiettes pleines jetées dans la poubelle, finis les morceaux de pain balancés sans avoir été touchés, finis les tas de légumes ou de féculents sur le côté des assiettes… On ira se servir mais on n’aura pas les yeux plus gros que le ventre. En tout cas, il faudra jouer le jeu et voir si en faisant ces gestes dignes du bon sens on arrive à faire quelques économies et si on parvient à mieux gérer les déchets.

À gauche la feuille à la main, la directrice adjointe du Crous de Montpellier–Occitanie, Catherine Racine (Photo Anthony Maurin).

Pour Flavien Marco, responsable de la restauration sur les sites du Crous de Montpellier-Occitane à Nîmes : « On va mettre un meuble de tri pour que les étudiants puissent trier leurs déchets avant de poser le plateau. Ils sauront ce qu’ils ont pris et ce qu’ils ont laissé. C’est une prise de conscience que l’on recherche et il en va de même pour le pain que l’on retrouve souvent à la poubelle tout en étant intact. »

C'est ici qu'auront lieu les plus gros changement. Rassurez-vous, le chef Christophe De Buck n'est pas à jeter ! (Photo Anthony Maurin).

La directrice adjointe du Crous de Montpellier-Occitanie, Catherine Racine, est heureuse de ce nouveau label : « Nous voulons aller plus loin pour valoriser nos bonnes pratiques. Chaque Crous est plus ou moins engagé, mais un restaurant à Montpellier et un autre à Perpignan devancent Nîmes qui joue le jeu. J’en suis heureuse, maintenant il faut remplir les objectifs fixés pour les deux ans à venir. »

32 personnels travaillent à nourrir les étudiants qui peuvent aussi récupérer le vendredi leurs repas du week-end. Il y a aussi 25 jobs étudiants qui aident et abattent un sacré travail.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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