Publié il y a 1 an - Mise à jour le 30.09.2023 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 365 fois

NÎMES Le Markethon pour se lancer et créer

400 personnes étaient attendues pour ce rendez-vous traditionnel de la rentrée.

Les participants attendent leur tour (Photo Anthony Maurin).

C’est dans les locaux de l’Afpa, route de Beaucaire, que se tenait ce nouveau Markethon. Il faut rappeler que depuis sa première édition en 1995, le Markethon, porté par le Comider, en partenariat avec des institutions comme la CCI Gard, la région Occitanie, Nîmes métropole, Pôle Emploi et d’autres acteurs de l’insertion, rassemble des chercheurs d'emploi dans une démarche collective et valorisante.

« C’est ma première fois, je ne sais pas trop à quoi m’attendre, je trouve que c’est très calme pour l’instant. On m’avait dit qu’il fallait venir tôt pour pouvoir se garer et commencer les recherches et entretiens mais en fait ça ne se passe pas tout à fait comme ça », explique Ryan.

En effet, cette édition du Markethon de l'emploi est en réalité une opportunité pour les chercheurs d'emploi de tous horizons, âges et profils. Mais encore faut-il qu’ils sachent les raisons de leur présence. Pour Naati : « On m’a dit de venir alors je suis là ! Mais je ne sais pas trop quoi faire… Je vais faire un tour des lieux et tenter de comprendre, de chercher comment ça fonctionne et ce que l’on peut y faire ».

C'est à l'Afpa de Nîmes, route de Beaucaire, qu'avait lieu ce Markethon de l'emploi (Photo Anthony Maurin).

À Nîmes, Vauvert, Sommières et Beaucaire, les participants sont regroupés en équipes de trois à quatre personnes et, ensemble, ils doivent se lancer dans une prospection active des entreprises. Cette année, les chefs d’entreprises adhérents du club interprofessionnel des Zones d’activités nîmoises (CIZAN) ont également souhaité ouvrir leurs établissements aux candidats.

C’est donc l’association régionale Comider qui était à la baguette de l’organisation de ce 29e Markethon de l’Emploi. Seize villes de l’Aude, du Gard et de l’Hérault étaient impliquées pour cette journée de recherche d’emploi solidaire et spontanée.

« Le but du jeu est de permettre d’aider activement des demandeurs à rechercher des offres. Ils démarchent les entreprises physiquement, en présentiel, par zone géographique pour recueillir leurs projets de création d’emploi à court terme », explique l’organisation. Cette journée d’action solidaire des demandeurs d’emploi en Occitanie doit donc permettre aux demandeurs d’emploi de prospecter physiquement dans les entreprises locales (sociétés, artisans et commerçants en ville, ainsi qu’en zone d’activités et zone industrielle) à la recherche des emplois dits du « marché caché ».

À l'intérieur les professionnels se préparent (Photo Anthony Maurin).

Encadrés par les membres des associations, les équipes de demandeurs d’emploi doivent aller à la rencontre des employeurs, sur des zones de prospection définies, et recueillir leurs projets de recrutement à court et moyen terme. Environ trois semaines plus tard, les emplois recueillis sont communiqués à Pôle Emploi.

(Photo Anthony Maurin).

400 personnes étaient attendues pour participer à cet événement formateur qui prend de l’intérêt quand les équipes formées trouvent le temps de comparer leurs idées, leurs trajectoires, leurs projets, et de se trouver, peut-être, un avenir commun. L’impulsion des uns peut joliment déteindre sur les autres, les envies et les désirs peuvent donner des idées. En tout cas c’est toujours positif de bouger et d’aller de l’avant quand on veut avancer !

« J’ai aimé chercher des entreprises et un projet. Je ne connaissais pas du tout mes collègues, nous nous sommes lancés ensemble et on a appris à se connaître. Ce serait sympa de former les équipes une semaine avant, afin de préparer un peu mieux ces rendez-vous car nous nous sommes souvent retrouvés désarmés face aux demandes des chefs d’entreprise. J’ai aimé ce travail collectif mais je ne suis pas sûre d’en tirer quelque chose », conclut Nadia.

L'Afpa à Nîmes... de quoi se perdre dans un dédale de bâtiiments qu ont tous une affectation (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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