NÎMES Les catholiques ont prié pour réparer « l’offense » de la cérémonie d’ouverture des JO
Ce samedi matin, en la cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor, a eu lieu une messe de réparation après une scène représentant, selon monseigneur Brouwet l’évêque de Nîmes, une parodie de la Dernière Cène lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
« Une véritable offense a été faite au Seigneur à Paris lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques par la représentation d'une parodie de la Dernière Cène ». Après la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, monseigneur Nicolas Brouwet, l’évêque de Nîmes, avait demandé aux prêtres de célébrer une messe de réparation et de proposer une heure sainte devant le Saint-Sacrement aux communautés paroissiales et aux communautés religieuses. « Je demande à tous les fidèles dispersés pendant ces vacances de s'associer, là où ils sont, à cette profession de notre foi », abondait l’évêque de Nîmes.
Sabine : « Cette cérémonie a été difficile à vivre »
Ce samedi, Nicolas Brouwet célébrait cette messe en la cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor, devant environ 400 fidèles. « Cette cérémonie a été difficile à vivre. Nous avons l’impression qu’il y a une volonté de diviser la société. La scène de la décapitation de Marie-Antoinette n’avait rien à faire là. C’est dommage, car il y avait de très belles choses lors de cette cérémonie » regrette Sabine, qui est venue avec des amis. De son côté, Annie estime que cette messe de réparation était importante : « On se doutait qu’il y aurait ce genre de choses lors de la cérémonie et nous sommes là pour dissiper toutes ces ombres ».
Monseigneur Nicolas Brouwet : « Il faut rendre grâce au sport »
Enfin, lors de la messe qu’il présidait, monseigneur Brouwet a tenu à apaiser la polémique : « Il ne faut pas oublier de rendre grâce aux JO. Le sport est le dépassement de soi, c’est la fraternité et l’école de la vie. C’est la connaissance dans l’humilité ». Dès mardi, l’évêque de Nîmes avait communiqué à ce sujet : « Nous avons appris que le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques a démenti s’être inspiré de la Dernière Cène. Je me réjouis de ces mots d’apaisement, que la clarté soit faite et qu’il n’ait pas eu l’intention de parodier l’Évangile. C’est un soulagement pour les chrétiens qui s’étaient sentis offensés dans leur foi par la représentation de ce tableau. »