Publié il y a 1 an - Mise à jour le 23.07.2023 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 752 fois

NÎMES Les mystères géologiques des monuments antiques

(Photo Anthony Maurin).

À voir jusqu'au dimanche 19 novembre au Muséum d'histoire naturelle (galerie de géologie).

(Photo Anthony Maurin).

Fossiles, roches, minéraux volcans, séismes... Tous les mois vous pouvez découvrir un article, une brève ou une anecdote autour des mystères du monde fascinant de la géologie au Muséum. Mais pour l'heure, c'est une nouvelle petite exposition qu'il faut présenter.

(Photo Anthony Maurin).

Avant d'arriver au fond de l'edxposition et au gros des pierres des monuments, la galerie propose de résoudre quelques mystères géologiques qui se cachent dans les pierres des monuments antiques de la ville révélant la riche histoire géologique de notre région, il y a plusieurs millions d’années, dans un monde lointain fait de lagons, de récifs et de mers tropicales.

(Photo Anthony Maurin).

Emilien Dumas (1804-1870) est un érudit, paléontologue et géologue français qui arpenta notre région en élaborant la première carte géologique du Gard. L’explorateur du Gard recueillit près de 20 000 échantillons dont certains, prélevés dans d'anciennes carrières romaines sur les affleurements se trouvent sous forme de cubes de 10 centimètres d’arête.

(Photo Anthony Maurin).

La collection Emilien Dumas présentée au Muséum de Nîmes permet alors de relier les monuments antiques à la géologie. Le département du Gard a une grande diversité de roches notamment du granite, du schiste ou du grès. Les roches calcaires sont toutefois les plus représentées en particulier dans la région nîmoise et la zone dite des garrigues.

(Photo Anthony Maurin).

Dans l’Antiquité la ville de Nîmes a été construite par les romains avec des pierres calcaires provenant de carrières alentours (pierre de Roquemaillière, de Barutel, de Lens ou de Vers). La couleur, leur dureté et leur grain sont le fruit de la riche histoire géologique d la région.

(Photo Anthony Maurin).

Une oeuvre contemporaine de Jean-Michel Othoniel, « Prestige », en date de 1989 et réalisée en soufre, faite en métal et bois est une des pièces qui relient cette exposition aux 30 ans de Carré d'Art. Du dessin à la sculpture, de l'installation à la photographie et de l'écriture à la performance, Jean-Michel Othoniel a, depuis la fin les années 1980, inventé un univers aux contours multiples. Explorant d'abord des matériaux aux qualités réversibles tels le soufre ou la cire, il utilise le verre depuis 1993.

(Photo Anthony Maurin).

Ses œuvres prennent aujourd'hui une dimension architecturale et rencontrent volontiers des jardins ou des sites historiques à travers des commandes publiques ou privées dans le monde entier.

(Photo Anthony Maurin).

En 1991, Jean-Michel Othoniel découvre lors d'un séjour à Sète une nouvelle matière, le soufre, qui sera pendant quelques années sa marque de fabrique, avant que l'artiste ne se tourne vers le verre. Cette poudre jaune l'attire autant pour ses qualités plastiques et esthétiques, que pour sa signification métaphorique sulfureuse liée au danger de la manipulation, et à sa portée symbolique. Ce matériau est en effet le lieu des métamorphoses et des sublimations. C'est un corps qui peut passer par différents états : de solide, il devient liquide ou vapeur avant de redevenir pierre. Toutes jouent sur le retournement, l'envers des choses, la dualité convexe/concave, et les orifices du corps.

(Photo Anthony Maurin).

Merci à Emilien Dumas pour les matériaux géologiques de la région qu'il a su décrire et conserver. Avec cette exposition, certes modeste, vous saurez tout sur les pierres et les carrières qui ont permis de construire les monuments antiques qui ornent les rues de Nîmes.

(Photo Anthony Maurin).

À voire jusqu'au 19 novembre. Tarifs et horaires habituels du Muséum.

(Photo Anthony Maurin).

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Anthony Maurin

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