Publié il y a 1 an - Mise à jour le 02.09.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 1297 fois

NÎMES Nouveaux nîmois ? Regardez par là !

Les Jardins de la Fontaine (Photo Anthony Maurin).

Amis nouveaux nîmois, si vous voulez en savoir plus sur votre ville, n'hésitez pas à vous plonger dans le grand bain.

Les Jardins de la Fontaine (Photo Anthony Maurin).

Chaque année Nîmes grignote. Quelques nouvelles têtes viennent s’installer dans la cité des Antonin, mais souvent il leur est difficile de s’y intégrer. Nîmes étant au carrefour des mondes camarguais, cévenols, provençal et languedocien, il est complexe de s’y retrouver.

Avec l’Accueil des villes françaises dont une association est présente ici, votre installation sera facilitée. À la lisière des garrigues et de la plaine de la Petite Camargue, Rome française pour les uns, Madrid selon d’autres, Nîmes présente toujours deux visages : catholique ou protestante, austère mais débridée pendant les ferias, Nîmes tire son nom de la source du Dieu Némoz, vénéré par les populations locales.

Adopté par les romains il devient Nemausus, puis Nesmes, Nisme et enfin Nîmes. En 31 avant J.C. la ville fut occupée par les Romains et en particulier par Octavianus (qui devint Auguste), de retour de la campagne d’Egypte où il avait battu Antoine et Cléopâtre. C’est pourquoi les armes de la ville portent, aujourd’hui encore, l’effigie d’un crocodile enchaîné à un palmier, symbole de la conquête d’Egypte. La ville traversée par la Voie Domitienne se couvre de splendides édifices (Amphithéâtre, Maison Carrée, Tour Magne, Castellum aquae, Temple de Diane).

Arènes de Nîmes Paseo 2023 (Photo Archives Anthony Maurin)

Si avant la conquête romaine l’esprit celte des Volques arécomiques régnait, à la conquête romaine a succédé la triste et funeste période des guerres religieuses entre Huguenots et Catholiques après un moyen-âge plus ou moins coloré.

Nîmes deviendra par la suite un centre florissant de l’industrie textile : draperies, toile de Nîmes à l’origine des « Blue Jeans », du Denim comme son nom l’indique. Dans un passé plus récent, Nîmes s’étend au-delà des murs d’enceinte et connaît le développement qui la caractérise encore aujourd’hui.

Si la feria de Pentecôte, créée en 1952, est centrée sur les arènes et la corrida, c’est toute la ville qui se retrouve, pour la plus grande joie des afficionados, autour des pégoulades ou abrivados avant d’aller manger des tapas dans les nombreuses bodegas.

Ensoleillée et douce à vivre, Nîmes est riche de son passé et tout à la fois résolument contemporaine. Les monuments romains, par leur majesté et leur exceptionnelle conservation, contribuent amplement à forger l’identité de Nîmes.

monument Nîmes (Photo Anthony Maurin).
La Tour Magne à Nîmes est-elle la tour magnanime ? (Photo Anthony Maurin). • monument Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Au côté de la Maison Carrée (entièrement restaurée en 2010) qui fait face à Carré d’Art-Musée d’art contemporain, de la Tour Magne ou des Jardins de la Fontaine (site historique et naturel de 15 hectares), les Arènes (amphithéâtre le mieux conservé du monde romain) qui tutoient les façades du Musée de la Romanité (ouvert depuis juin 2018) et qui donnent à la ville une institution muséale à la hauteur de ses collections et monuments.

Nîmes, c’est aussi plus de 200 jours d’animations chaque année. Les Nîmois aiment partager ses temps forts et profiter de l’effervescence des soirées estivales pour flâner dans les rues de l’écusson. Les places, embellies et réaménagées, invitent à la détente et à la convivialité. Vous deviendrez vite les nouveaux ambassadeurs de l’art de vivre à la nîmoise !

En naviguant sur le site Internet de la Ville vous trouverez toutes les informations utiles à votre quotidien.

L'amphithéâtre de Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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