NÎMES Orgue à midi : Michel Reynard donne le la pour 2024
L’idée d’un concert d’orgue est fort sympathique, à vous de l’essayer. Rendez-vous le samedi 20 janvier à entre 12h et 12h30 à la cathédrale de Nîmes avec l’organiste titulaire Michel Reynard.
L’idée est lancée depuis quelques années. Avec Orgue à midi à la cathédrale de Nîmes, c’est à une découverte que vous pourrez assister. Le samedi 20 janvier prochain, entre 12h et 12h30, Michel Reynard, organiste de la cathédrale nîmoise, va faire parler son talent et entendre les sonorités du grand orgue de l’édifice.
Dans un moment solennel tout en célébrant la musique, l’orgue sera en fête car c’est la thématique du concert du jour. Avec des œuvres de Louis-Claude D'Aquin, de Nicolas Lebègue, de Jacques-Nicolas Lemmens et de Louis James Alfred Lefébure-Wély, cette pause musicale et spirituelle de l'angélus est ainsi organisée tous les troisièmes samedis de chaque mois par l'Association des amis des orgues de la cathédrale avec le soutien de la Ville de Nîmes.
Louis-Claude D'Aquin cumula les titres prestigieux. Préféré à Rameau au poste d'organiste de l'Église Saint-Paul à Paris, il fut un virtuose éblouissant aux claviers et hautement apprécié de l'aristocratie car son jeu à l'orgue attirait des foules considérables.
Nicolas Lebègue s'établit à Paris vers 1656, et est nommé organiste titulaire de l'église Saint-Merry en 1664, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort. Il reste célibataire toute sa vie et laisse le souvenir d'un homme paisible, pieux et généreux, un homme de bien. Sa renommée est grande, en tant qu'interprète, compositeur et professeur. C'est également un expert en facture très demandé pour sa probité et ses compétences universellement reconnues. Il est nommé en 1678, après le décès de Joseph Chabanceau de La Barre qui était l'unique titulaire, l'un des quatre organistes de la Chapelle royale, avec Nivers, Buterne et Thomelin.
À l'orgue, instrument avec lequel il est très attentif à la registration, comme au clavecin, Lebègue intègre les nouveautés de style, inaugure ou met au point et organise les formes musicales. Il inaugure ainsi, avec Nivers, le genre de la suite pour orgue. Il serait le premier à écrire des solos de Tierce en taille, c'est-à-dire que la mélodie ornementée est confiée à la main gauche de l'exécutant, alors que la main droite joue l'accompagnement harmonique sur un autre clavier avec une registration douce et que les pieds assurent la basse sur les flustes.
Jacques-Nicolas Lemmens fut un protégé de François-Joseph Fétis, qui voulut en faire un musicien capable de renouveler l’art organistique belge. Après des études au Conservatoire royal de Bruxelles où il obtient un premier prix en 1845, Fétis l’envoie alors se perfectionner chez Adolf Friedrich Hesse, à Breslau, afin de recueillir la tradition de Jean-Sébastien Bach.
Louis James Alfred Lefébure-Wély. À l'orgue, son style musical le démarque de ses contemporains, préférant au style romantico-symphonique un style plus orchestral. Certaines de ses œuvres ne manquent pas de rappeler de la musique de fanfare de village ou de la musique pour limonaire. Il excelle dans les fantaisies imitatives, et sa Scène pastorale avec orage offre un excellent exemple des possibilités descriptives de l'orgue de son époque. Sa technique brillante au pédalier (ce que ses œuvres publiées ne démontrent pas) lui a valu une belle renommée.
L’entrée est libre dans la limite des places disponibles mais n’oubliez pas que si vous voulez continuer à assister à ce genre d’événements, qui ont un coût, une libre participation aux frais est encouragée.