Publié il y a 3 h - Mise à jour le 02.12.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 111 fois

NÎMES Quartiers prioritaires : les associations face à leurs financeurs

Une sorte de grand-messe de la politique de la ville… Ce lundi, les associations étaient face à l’État et aux collectivités pour le lancement de l’appel à projets du Contrat de ville.  

Le ton avait été donné, la semaine dernière, avec le lancement de l’appel à projets pour Saint-Gilles. Ce lundi, les associations étaient plus nombreuses pour le Contrat de ville nîmois. Un contrat d'environ 3 M€ (avec Saint-Gilles) qui permet de financer les projets des associations sur les quartiers prioritaires (Pissevin, Valdegour, Chemin-Bas, Mas de Mingue). « Au quotidien, vous œuvrez là où notre société et nos politiques publiques ont failli... », balance, sans détours, François Courdil, adjoint à la ville de Nîmes, chargé de la politique de la ville.

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Représentant l’État, Mathias Nieps a fait passer « deux messages » : « l’appel à projets se clôture le 12 janvier pour l'État. Il a été simplifié pour vous faciliter la vie. De plus, vous pourrez faire l’ensemble de vos demandes dès aujourd’hui. Ça permettra d'être mieux organisé pour les activités d’été. »

Emploi, sécurité et rénovation urbaine... 

Parmi les thèmes prioritaires : l’emploi, la sécurité et l’accompagnement à la rénovation urbaine. Dans des secteurs  où le taux d’emploi a du mal à dépasser les 30%, le soutien à l’emploi reste l’un des principaux vecteurs d’intégration à la société. Le droit à la sécurité est aussi un enjeu majeur avec le trafic de drogues qui gangrène les quartiers prioritaires. Quant à la rénovation urbaine, les 500 M€ injectés sur le territoire ne seront pas sans perturber la vie des habitants… Charge aux associations de trouver les moyens de limiter les nuisances. 

Sur l’estrade, chaque collectivité égraine son budget. Pour se faire financer, les projets des associations doivent bien souvent être cofinancés. La vice-présidente du Conseil départemental, Amal Couvreur, rappelle ainsi que sa collectivité met plus de 2 M€ sur la table à travers les crédits de la politique de la ville, mais aussi les centres sociaux dont c’est la compétence. Nîmes métropole, elle, met 240 000€ sur les villes de Nîmes et Saint-Gilles. L’État abonde à hauteur de plus d’un million d’euros, 250 000€ pour la Région et 300 000€ pour la ville de Nîmes.

Parmi les préoccupations des associations, la volonté de voir leurs démarches administratives encore plus simplifiées avec une plateforme commune. Mais aussi, le développement des conventions pluriannuelles. Enfin, la question du maintien des crédits a été abordé. Si Nîmes métropole et l’État ont annoncé leur reconduction, « le Conseil départemental et régional sont en plein débat budgétaire. Nous n’avons pas encore les arbitrages… Vous savez que cette période est particulièrement compliquée pour les collectivités », a répondu Amal Couvreur.   

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