NÎMES Un tour au Musée pour être au frais et plus encore
Entre la fin des températures extrêmes et la rentrée à préparer, pourquoi ne pas aller faire un tour au Musée de la Romanité ?
Même si les températures semblent redescendre un chouïa, il est temps de préparer la rentrée. À Nîmes, la cité se dévoile sous les œuvres qui retracent son histoire. La Romanité est présente, elle n’est pas la seule mais petits comme grands apprécient cette époque alors pourquoi ne pas aller au Musée de la Romanité avant la rentrée ?
Face aux arènes, le Musée de la Romanité a ouvert ses portes le 2 juin 2018. Ici on peut voir quelque 5 000 oeuvres patrimoniales, dont la valeur archéologique et artistique est exceptionnelle. Le Musée accueille également des expositions temporaires comme c’est aujourd’hui le cas avec l’artiste contemporain Oliver Laric.
La ville de Nîmes a souhaité valoriser et transmettre son magnifique patrimoine (notamment celui des fouilles de l’avenue Jean-Jaurès de 2007) dans un édifice adapté aux exigences muséographiques et aux attentes du public d’aujourd’hui.
Si vous n’y êtes jamais allé, c’est le moment ! Poursuivant le processus engagé depuis des siècles, Nîmes s’est dotée d’un espace résolument contemporain de 9 200 m2 présentant environ 5 000 œuvres sur les 25 000 que compte le musée.
D’autres pôles archéologiques complémentaires existent. Ils révèlent la richesse des vestiges de la région, haut-lieu de l’Antiquité romaine.
Nîmes, avec ce nouveau musée, établit un dialogue entre les monuments, la cité ancienne et l‘architecture d’aujourd’hui. En effet, le Musée de la Romanité est un bâtiment ouvert sur la ville qui offre aux visiteurs une immersion unique dans la civilisation romaine en Méditerranée.
Pour Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes à l’initiative du bâtiment : « Révélateur de l’enracinement de l’identité nîmoise dans son passé romain, le Musée de la Romanité est l’un des projets architectural et culturel les plus marquants de ce début de siècle pour la Ville de Nîmes, mais aussi, plus largement, pour toute la région. »
Adjointe à la culture, Sophie Roulle est elle aussi claire : « Depuis son ouverture en 2018, le Musée de la Romanité, grâce à ses collections exceptionnelles, ses expositions d’envergure et sa programmation de qualité, a su trouver sa place dans le paysage culturel nîmois. Ce lieu unique qui compte également un rooftop, un auditorium, un restaurant, un jardin, et bien plus encore... Une mission menée avec succès, puisque le musée a déjà séduit plus de 500 000 visiteurs. »
Le toit-terrasse végétalisé a été pensé comme une cinquième façade ouverte sur le ciel. Point culminant du parcours ascensionnel, il ponctue la visite en offrant un belvédère avec une vue prodigieuse à 360° sur Nîmes et sur ses 25 siècles d’Histoire, avec au premier plan les Arènes et plus loin la Tour Magne, érigée sur une tour du rempart gaulois. Espace public accessible à tous, lieu de rencontre, cette place haute intègre l’espace urbain dans le musée.
Aménagé autour de l’enceinte romaine et d’autres vestiges découverts au moment des fouilles de terrassement, le jardin archéologique est pensé comme un « musée végétal ». Toutes les traces de l’Histoire ont été préservées et restaurées et sont aujourd’hui rendues accessibles gratuitement à l’ensemble des visiteurs et promeneurs.
Cet espace végétal public de 3 500 m2 est structuré en trois strates correspondant aux grandes périodes – gauloise, romaine et médiévale – du parcours muséo-graphique, enrichissant ainsi le propos scientifique. Pour chaque niveau, arbres, arbustes, plantes vivaces ont été choisis en fonction de leur époque d’introduction, au gré des échanges, des influences et des occupations. Au-delà de sa vertu scientifique, le jardin archéologique offre un nouveau lieu de nature en ville aux visiteurs et aux passants
« Le Musée de la Romanité est une fenêtre ouverte sur l’Antiquité romaine et son héritage. Il permet au visiteur de s’immerger dans l’histoire de Nîmes et de son territoire avant de pouvoir arpenter la ville et ses grands monuments. C’est un lieu qui vit l’archéologie au présent en se faisant le relai des découvertes récentes et de l’actualité de la recherche », explique Nicolas de Larquier, conservateur en chef du patrimoine.
Et pour cause… Ici on peut voir un millier d’inscriptions latines, 200 fragments architectoniques, 65 mosaïques, 300 éléments sculptés (bas-reliefs et rondes-bosses), 800 objets en verre, 389 objets en tabletterie (os et ivoire), 450 lampes à huile, 12 500 monnaies antiques et médiévales !