Vingt jeunes de la Mission locale de Nîmes métropole ont participé jeudi 14 octobre à une journée de découverte des métiers sur la commune de Saint-Gilles. Dix d'entre eux ont ainsi visité les huileries Cauvin durant la matinée, quand dix autres ont pu découvrir l'Ehpad Les Jonquilles l'après-midi. Un temps d'échange avec la municipalité était organisé à l'issue de la première visite. 

"Notre stratégie est de permettre aux jeunes de 16 à 25 ans que nous accompagnons d'être en lien fort avec le milieu économique. L'objectif est qu'ils trouvent un job, explique Frédéric Escojido, le président de la mission locale. Les métiers de demain dans l'agglomération sont pour eux aussi, il n'y a pas d'impossible et on est là pour les aider." Eddy Valadier s'est réjouit de cette initiative. Il a également souligné les opportunités possibles au sein de la métropole. "Nous avons la chance d'avoir un territoire dynamique en matière de création d'entreprise. En particulier sur Saint-Gilles, avec notre aéroport, la zac Mitra, où l'agglomération a aménagé 90 hectares il y a quelques années pour accueillir des entreprises. Donc cela offre des opportunités."

421 jeunes accompagnés en 2024

Deux jeunes ont ensuite témoigné de l'aide que leur avait apporté la mission locale. Théo Privat, âgé de 23 ans, a relaté un parcours scolaire chaotique, avant de s'inscrire à la mission locale en 2019, qui l'a aidé dans sa recherche d'emploi jusqu'à ce qu'il trouve sa voie. Il est désormais attaché parlementaire du député RN de la deuxième circonscrition du Gard. Lou a ensuite pris la parole. Après un parcours scolaire compliqué et des problèmes familiaux, elle est arrivée dans le sud où elle s'est inscrite à la mission locale de Nîmes puis de Saint-Gilles. Comme les métiers qu'elle avait essayés ne lui convenaient pas, elle a décidé de créer son auto-entreprise. "La mission locale m'a donné plein de conseils, m'a aidée dans les démarches etc...", explique-t-elle avant de remercier avec beaucoup d'émotion le personnel qui l'accompagne encore dans la réalisation de son projet. 

Au 30 octobre, 119 jeunes se sont inscrits à la mission locale en 2024, et 421 ont été accompagnés. L'association remarque l'inscription de plus en plus de mineurs ou de personnes entre 18 et 21 ans. Parmi eux, 53 % de garçons, et 37 % qui viennent de quartiers prioritaires de la ville. Un nombre plus élévé que la moyenne nationale qui est d'environ 20 à 30 %.