Après 22 éditions passées, l’énergie et l’enthousiasme sont toujours là, portés par une équipe historique et renforcés par des nouveaux arrivants, mais surtout entraînés par un public de plus en plus nombreux et toujours enchanté du festival. Bienvenue aux Trad'Hivernales !

Kathy Guyot, conseillère régionale, est heureuse d’accompagner ce festival très local : "J’émets des vœux de santé et de dynamisme culturel dans une période de morosité et d’inquiétude. Voilà de bonnes raisons pour nous réunir ! Pour cette 24e édition le temps passe mais l’enthousiasme croît."

Maintenant à l’ancien collège, proche des arènes et d’un vaste parking, le festival se prépare bien. Une charte pour assurer un esprit de vivre ensemble, de respect de l’autre et d’écoresponsaibilité met de la profondeur dans tout cela. Pour l’élue : "C’est un rayon de soleil dans l’hiver, un rayon qui porte de belles valeurs qui nous rassemblent autour de la musique, de la danse et du conte. L’oralité est un fil rouge de la politique culturelle de la Région, tout cela nous rend plus humain et en plus ça contribue au bon développement économique du secteur tout en permettant aux artistes de s’exprimer et d’en vivre."

Entre 1 500 et 2 000 personnes de plus au cœur d’une ville qui en compte 5 000, c’est bien ! Il faut bien imaginer qu’il y a une vingtaine d’années, les Trad’Hivernales ne rassemblaient que 350 amoureux du genre. Maintenant, plus aucune salle mais deux énormes chapiteaux, une cour habillée d’occitanisme, une équipe jeune, nouvelle entourée de vieux de la vieille et en tout sur le festival, une centaine de bénévoles (quand ils sont une quinzaine à l’année).

Et Katy Guyot de poursuivre : "Nous avons besoin de ce genre de moments afin de transmettre cet héritage laissé par les troubadours occitans." Pour Fabienne Dhuisme, vice-présidente de la Communauté de communes du Pays de Sommières, c’est une autre particularité qui compte : "Nous avons aussi cinq classes qui vont participer à des ateliers et qui vont en faire une restitution devant un public avec le groupe Humpty Dumpty !" À la mairie, Josette Compan Pasquet est contente que "l’association Coriandre se rapproche du cœur de ville et de ses fidèles. Cela va donner du relief au festival et amener peut-être encore plus de monde."

De l’association Coriandre, justement, Denis Galvier est fier. Il faut aussi savoir se renouveler après 24 ans d’existence. "L’association demeure la même mais on s’adapte ! On produit un festival qui a quatre fois changé de lieu et en plus un festival en hiver… Rien n’est normal, rien n’est confortable." Mais à l’écouter, Coriandre n’est pas la seule dans cette situation. "Nous sommes comme l’ensemble des musiques traditionnelles et l’Occitan, dans une situation de survie…"

Julien Régi, le programmateur du festival, ne change pas sa formule. Une formule qui plaît, qui a du sens et qui prend : "Nous voulons illustrer la diversité de nos musiques. Nous avons tout un panel d’artistes et de musiciens qui créent une musique contemporaine ou qui travaillent sur un répertoire plus traditionnel. Il y a tous les styles, tous les âges et un foisonnement de créations." Le programmateur assure faire très attention à avoir au moins un tiers de femmes sur scène.

Pour acheter vos places et voir la totalité des quatre jours de fête, c'est par là ! Le pass est à 22 euros pour vendredi et samedi.

Quelques exemples de musiques et de groupes que vous retrouverez lors de cette 24e édition : 

Un film qui retrace la dernière édition :