ALÈS Exercices de démocratie pour la Gauche alésienne

Des paroles et des actes. Après avoir longtemps parlé de démocratie, de citoyenneté, de rassemblement, le collectif Alès citoyenne et rassemblée est enfin passé à l'action, hier soir à l'Espace Cazot.
Des Gilets jaunes, des Verts, quelques jeunes, un peu plus d'anciens, des nouveaux Alésiens, des communistes en chair et en os, trois socialistes et même des habitants de Saint-Julien-les-Rosiers... Il faut de tout pour lancer un mouvement ! Celui d'Alès citoyenne et rassemblée a pris forme, hier soir, à l'occasion d'une réunion publique à l'Espace Cazot. Ils étaient 150, venus de tous les univers, de tous les horizons, mais reliés entre eux par les valeurs de Gauche.
Pendant près de deux heures, cette assemblée de citoyens a dit, plus ou moins timidement, - l'exercice n'était pas évident - ce qu'elle avait sur le cœur. Certes, avant de pouvoir s'exprimer, elle a eu le droit au rappel des grands principes du mouvement lancé par les communistes. Mais ensuite, la parole fut libre, ce que résumera parfaitement une participante à l'issue de la réunion : "C'est bien qu'il y ait enfin une démarche qui donne la parole à des gens qui ne l'ont jamais".
Les échanges ont été divers : transparence et exemplarité des élus, l'inquiétude d'une mère pour l'avenir de son fils à Alès, la place des Gilets jaunes dans ce mouvement... Les politiques présents ont, de leur côté, tenté de montrer l'exemple à l'image du socialiste Arnaud Bord, co-fondateur d'Alès à venir, qui a tendu la main à ses partenaires communistes pour fonder un seul et même mouvement. "Au vu de la primauté de votre mouvement, on pourrait appeler le collectif 'L'avenir d'Alès citoyenne et rassemblée'", a suggéré le porte-parole d'Alès citoyenne et rassemblée, Paul Planque, sans véritablement donner suite à la proposition.
Il a ensuite invité son auditoire à participer à des ateliers consistant à formuler des idées nouvelles sur des thèmes variés. Sur les post-it laissés par les citoyens, on a pu lire : "Il faut associer les enfants et les jeunes aux décisions qui les concernent", "Toutes les associations doivent être entendues et écoutées par nos élus", "Faire que le président d'Alès Agglomération soit le maire d'une petite commune"... Dommage toutefois que l'assemblée soit restée sur sa faim : les participants sont repartis sans débriefer sur leurs idées et sans même savoir quand ils se reverront...
Tony Duret
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