Conseil départemental important, ce matin à 9 heures, avec l’examen du compte administratif 2018.

« C’est l’un des moments les plus importants de la collectivité », introduit le président socialiste du Département, Denis Bouad. « Il y a le moment où l’on vote le budget, où l’on fait des prévisions. Mais il y a aussi le compte administratif, une fois par an, avec l’affectation du résultat, représentant les dépenses et recettes réelles. » L’exécutif n’est visiblement pas inquiet : entre les prévisions et les sommes réelles dépensées en 2018, il estime avoir eu le compas dans l’oeil. Conséquence : la Droite et le Centre devraient s’abstenir pour valider l’exercice.

2 M€ pour Nîmes métropole

« On fait attention à ce que ce budget correspond aux réalités. On ne minimise pas nos dépenses et nous n’exagérons pas nos recettes », poursuit Denis Bouad. D’ailleurs, « en 2018, les recettes des taxes sur les transactions immobilières sont en hausse de 6 M€. » Côté dépenses, « elles ont été maîtrisées : les dépenses sociales liées notamment à la hausse du RSA ont été contenues tout comme celles des ressources humaines puisque nous sommes dans des hausses en-dessous de ce qui est était prévu. »

Résultat ? Un excédent de fonctionnement de 49 M€ dont « 25 M€ seront affectés à l’investissement en 2019. » Cette somme servira notamment à financer les projets de 114 contrats territoriaux, signés plus tard dans l’après-midi. On y retrouvera, par exemple, les 2 M€ attribués à Nîmes métropole pour le financement de la ligne T2 du TCSP. « Les problèmes de mobilités sont réels. Il était assez logique que le département accompagne cet investissement, sachant que l’on ne l’avait jamais fait dans le passé… », conclut le président Bouad.