EXPRESSO À Clarensac, un comité pour que les élus se tiennent à carreau
À Clarensac, un comité éthique a été mis en place pour faire connaître aux élus leurs obligations et traiter d’éventuels signalements. Une solution pour réinsuffler la confiance entre administrés et politiques.
L’initiative vient de Hélène Lecoq. L’élue de Clarensac et membre du conseil communautaire de Nîmes Métropole s’est rendue compte qu’il y avait « un manque de confiance des administrés vis-à-vis de leurs responsables politiques ». Et pour cause : « Certains ont souvent joué pour leurs l’intérêts personnels ! » Pendant la campagne des municipales clarensacoises, la liste de Patrick Gervais - sur laquelle figure Hélène Lecoq - affiche une volonté « de créer un comité éthique pour faire connaître les obligations des élus et pour traiter les éventuels signalements qui seraient remontés ».
Un garde-fou pour se prémunir de tout conflit d’intérêt : « Vous pouvez avoir des élus qui font des manœuvres pour rendre leurs terres constructibles. Il y a aussi tous les conflits liés aux appels d’offres lorsqu’un élu a des intérêts privés dans le marché ». Le référent déontologue de Nîmes Métropole, Philippe Gauzy, ainsi que l’avocat conseil de Nîmes Métropole, Samuel Dyens, se sont rendus dans la commune. Suite à l’affaire Cahuzac, le président François Hollande a fait voter de nouvelles lois pour une meilleure transparence de la vie publique.
Ce comité est composé de trois habitants, dont un désigné par l’opposition, ainsi que de trois élus. L'avenir dira si le comité aura du pain sur la planche ou si la seule présence incitera les élus à se tenir à carreau.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com