Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.12.2022 - Coralie Mollaret  - 1 min  - vu 674 fois

EXPRESSO L’inquiétude des agents et salariés du logement

Ce lundi matin devant l'hôtel du conseil départemental

Ce lundi matin devant l'hôtel du conseil départemental

- Coralie Mollaret

Il y a moins d’un mois, les élus départementaux actaient la création de l’Agence départementale du logement et de l’habitant. Aujourd'hui, agents et salariés s'inquiétent de leurs conditions de travail ainsi que de leur rémunération.

« En raison des problèmes rencontrés par l’ALG (Association pour le logement dans le Gard), nous avons accéléré le processus. Avec cette nouvelle structure, les agents ont été sauvés ! », commentait la présidente socialiste du conseil départemental, Françoise Laurent-Perrigot. Des propos tenus le mois dernier, en séance publique, à l’occasion du rapport portant sur la création de l’Agence départementale de l’habitat et du logement.

Au 1er janvier 2023, l'établissement public prendra ses quartiers place du 8-mai à Nîmes. Ce lundi, autour de 13 heures, l’enthousiasme n’était pas vraiment de mise auprès des agents et salariés concernés par la création de l’établissement public. « Ça fait plusieurs semaines que l’on demande des rendez-vous avec la présidente ou avec l’élu départemental Christian Bastid, chargé de l’Habitat. Mais toujours rien », commente Odile Caillol, responsable de l’union locale CGT.

Rassemblés devant l’hôtel du Département, les agents et salariés s’inquiètent de leurs futures missions, conditions de travail ainsi que de leurs rémunérations. Concernant les agents du département, « la convention de mise à disposition n’indique pas le temps de ce détachement, ni les missions qu'exerceront la quinzaine d'agents concernée », poursuit la responsable cégétiste. Or, « ils doivent se positionner sur leur transfert avant le 31 décembre ».

Du côté des salariés de l’ALG, un flou demeure sur leur rémunération : « N’avons aucun engagement écrit. On s’inquiète », complète Virginie Negrier, consciente des problèmes financiers de l’ALG. Une association employant une vingtaine de salariés de droit privé  : « En début d’année, il n’y avait plus d’argent dans les caisses. Le souci, c'est que les subventions n’ont pas augmenté alors que ces dernières années, le coût de la vie a augmenté. »

Coralie Mollaret

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