EXPRESSO Nîmes et Saint-Gilles : la liste des dimanches où les magasins pourront ouvrir
Les villes de Nîmes et Saint-Gilles ont autorisé leurs boutiques à ouvrir 15 dimanches par an, soit le nombre maximum prévu par la loi Macron de 2015.
Avant d’être président de la République, Emmanuel Macron était ministre de l’Économie de 2014 à 2016. À cette époque, il a fait adopter une loi à son nom, autorisant les commerces à ouvrir 12 dimanches par an contre cinq auparavant. Dans la foulée, les communes de Nîmes et de Saint-Gilles ont décidé d’offrir cette possibilité à leurs magasins. Pour le reste de l’année, les boutiques nîmoises pourront ouvrir les dimanches 28 novembre, ainsi que les 5, 12, 19 et 26 décembre.
Ce mardi soir en conseil communautaire, les élus ont adopté les nouveaux dimanches pour l’année 2022 à savoir : dimanche 16 janvier pour les soldes d’hiver, le 10 mars pour le Printemps, le 17 avril pour les Grands oeufs romains, le 5 juin pour la Pentecôte, le 16 juin pour les soldes d’été, le 28 août et 4 septembre pour la rentrée scolaire, le 20 novembre pour les fêtes de fin d’année, le 27 novembre pour le Black Friday ainsi que les 4, 11 et 18 décembre pour les fêtes de fin d’année.
À Saint-Gilles, les dates sont légèrement différentes. Les boutiques seront autorisées à ouvrir également les 16 et 23 janvier pour les soldes d’hiver, le 24 avril pour la Journée Émile Bilhau, le 15 mai pour le festival des fleurs, le 5 juin pour la Pentecôte, le 26 juin pour les soldes d’été, le 21 août pour la feria de la pêche et de l’abricot, le 28 août pour la fête votive, le 30 octobre pour la Toussaint. Et enfin, les 4, 11 et 18 décembre pour les fêtes de fin d’année.
Une ouverture dominicale toujours en débat
« L’idée est de donner la possibilité aux commerçants de rattraper le temps perdu pendant la crise, tout en dynamisant notre territoire », souligne Valentine Wolber, adjointe à la ville de Nîmes chargée du Commerce. Pour les élus d’opposition de Gauche : « Si cette mesure fait travailler les salariés, on pense que le dimanche n’est pas le moment pour faire ça (…) Ces ouvertures ne font que reporter la consommation, elles ne l’augmentent pas. Sans compter que cette mesure est un choix de société : il n’y a pas un jour où l’on peut se détourner de la société de consommation ! », commente l'élu communiste Vincent Bouget.
Coralie Mollaret
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