GARD Philippe Berta reste député de la 6e circonscription
L’envoi tardif des comptes de campagne du député MoDem aurait pu entraîner l’annulation de son élection. Le Conseil constitutionnel en a décidé autrement, tranchant en sa faveur.
« Je prends acte de la décision concernant l’oubli d’adresse postale sur l’enveloppe d’expédition de mes comptes de campagne ayant entraîné un retard d’enregistrement. Celle-ci est favorable à la poursuite de mon présent mandat de député de la 6e circonscription du Gard », réagit le député de la majorité, Philippe Berta. En janvier dernier Objectif Gard révélait les erreurs du député nîmois concernant ses comptes de campagne.
Réélu en juin 2022, le candidat n’aurait pas respecté le délai pour l’envoi de ses documents à la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques) et aurait même fait des erreurs sur le montant des dépenses fixées par le code électoral. Si le principal intéressé était inquiet, ses adversaires, eux, se frottaient les mains (relire ici) à l’instar de l’adjoint nîmois François Courdil et malheureux candidat Les Républicains.
« Cette décision me donne l’occasion de rétablir quelques faits, poursuit Philippe Berta, depuis presque six ans, les Gardois m’ont confié une mission que je m’efforce de mener à bien. J’ai choisi l’action, à la forme, le fond. Je fais ce que mon devoir de législateur requiert : légiférer. Conjointement, j'œuvre pour mon territoire avec une disponibilité sans faille pour chacun. » Et de citer quelques exemples : « De l’obtention de l’implantation de la base européenne de sécurité civile à Nîmes au si complexe dossier du contournement ouest… Je travaille sans relâche. »
Philippe Berta explique, par ailleurs, que son engagement national en faveur de la recherche « ne saurait être une lubie personnelle. La recherche et les chercheurs contribuent à répondre aux grands défis du siècle. » À ses opposants politiques, « je ne saurais que conseiller, face à la démagogie, la hauteur de point de vue. » Et de conclure avec un brin d’ironie : « Je ne passe pas mes journées à photographier les enfants malades, leurs parents ou encore les personnes en situation de handicap que je défends. Il ne s’agit pas de moi, mais de nous, de vous. »