INTERVIEW Julien Devèze : "J'ai plus à apporter à Yvan Lachaud en tant que directeur de cabinet"

Le directeur de cabinet du président Yvan Lachaud à Nîmes métropole devait raccrocher dans les prochaines semaines pour s'investir pleinement en politique dans l'optique de 2020. Il a choisi Objectif Gard pour annoncer sa décision.
Objectif Gard : Il y a quelques mois, vous aviez prévu de démissionner de votre poste de directeur de cabinet pour vous investir pleinement en politique. Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Julien Devèze : Effectivement, l'envie de m'engager en politique est toujours présente. Je veux porter des idées et m'exprimer en mon nom car jusque là, et depuis maintenant 20 ans, c'est toujours au nom d'Yvan Lachaud et de Nîmes métropole. À 42 ans, c'est peut-être le bon moment. J'en ai parlé avec le président de l'Agglo pour qui le sujet n'est pas un problème.
Votre démission est donc imminente ?
La démission doit intervenir six mois avant les élections municipales. Et après vérification juridique, je n'y suis pas complètement tenu car je n'ai pas de délégation en matière de signature. Mais ce n'est pas le fond du problème. Aujourd'hui, notre organisation avec Yvan Lachaud fonctionne bien. Nous sommes entourés de gens compétents et je m'éclate dans mon travail. J'ai pris le temps de la réflexion et je pense que ma place sera plus utile au président à mon poste actuel qui offre une vision globale de la situation, sur les projets et surtout pour faire le bilan de nos actions depuis 2014. Pour autant, je ne cherche pas à rester directeur de cabinet à vie. Il y aura d'autres échéances électorales auxquelles je pourrais m'inscrire.
Comme les Régionales ? Voir les Législatives ?
Par exemple. Nous regarderons en temps utile ce qui peut s'ouvrir comme perspective. Ma valeur ajoutée est de bien connaître la vie politique locale. Mais aujourd'hui, j'ai plus à apporter à Yvan Lachaud en tant que directeur de cabinet.
Et en tant que directeur de cabinet à Nîmes métropole, pouvez-vous nous en dire plus sur le projet Magna Porta. Tout cela semble patiner ?
Absolument pas. On prend le temps tout simplement qui est différent du temps médiatique. Nous avons défini quatre pistes : l'agriculture, l'agroalimentaire, la résilience énergétique et enfin le développement technologique. Mais notre souci numéro un c'est l'ouverture du 15 décembre 2019 avec une accessibilité exemplaire. À la fois routière, ferroviaire et si nécessaire des navettes Tango. Nous ne voulons pas renouveler les problèmes que connaît la gare Sud de France de Montpellier. Il nous faut donc mobiliser tous nos efforts pour réussir l'ouverture de cette nouvelle gare.
Propos recueillis par Abdel Samari
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