Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 08.07.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 4764 fois

NÎMES Le tunnelier baptisé, les travaux peuvent démarrer

e tunnelier a été béni par l’abbé Nicolas et mis sous la protection de « Sainte-Barbe »

Le tunnelier a été béni par l’abbé Nicolas et mis sous la protection de « Sainte-Barbe »

Un tunnelier capable de creuser 15 mètres par jour permettra de terminer les travaux de la deuxième phase du caderau d’Uzés, rejoignant le Chemin des limites et Chemin de Russan. 

C’est un « beau bébé » qui a été baptisé, ce lundi, un peu à surprise générale. Le tunnelier chargé de terminer le cadereau  d’Uzés a été béni par l’Abbé Nicolas. « C’est une tradition pour l’entreprise Razel-Bec, ils y tiennent… Cela relève aussi de la superstition », relève un collaborateur de Nîmes métropole. D’une longueur de 110 mètres et de 3,30 mètres diamètre, l’outil sera capable de pousser 1 600 tonnes de roche, soit « d’avancer 12 à 15 mètres par jour », souligne Claude de Girardi, chargée du Papi 3 (Programme d'actions de préventions des inondations) pour Nîmes métropole. 

Similaire à la technique de creusement du tunnel sous la Manche, le tunnelier nîmois créera deux nouveaux tunnels d’un kilomètre chacun dans la zone Sernam-Faïta-Valmy. Les travaux dureront quatre ans pour un coût total de 52 M€ financés pr l’Etat à hauteur de 50%, 30% pour Nîmes métropole, 10 pour la Région et 10% pour le Conseil départemental. Ces travaux ont été réalisés de l’aval en amont par souci de sécurité. L’objectif étant à terme que le cadereau d’Uzès passe d’une capacité de 8 à 80 m2 par seconde. 

« Lorsque l’on est élu, notre rôle est de laisser un avenir meilleur aux jeunes générations », relève le président de Nîmes métropole Franck Proust. Cet ouvrage permettra la mise en sécurité de 34 000 habitants et de 12 000 emplois. « Après pour le dire vulgairement, les travaux de tunnels, les réseaux… Ce n’est pas très sexy puisque c’est malheureusement invisible pour les administrés », poursuit l’exécutif communautaire. Le premier adjoint de la ville de Nîmes, Julien Plantier, rappellera : « Les dégâts des pluies du 9 mars dernier ont été minimes grâce aux ouvrages déjà créés ». Des ouvrages créés en mémoire de la journée du 3 octobre 1988 où les pluies diluviennes ont causé la mort de 9 personnes.

Coralie Mollaret

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