NÎMES MÉTROPOLE Une rupture sans dommages et intérêts
Si elle l’avait un temps envisagé, la société Kéolis n’attaquera pas en justice Nîmes Métropole. Souvenez-vous : en septembre, l’Agglo a résilié « de façon unilatérale et sans versement d’indemnité » la DSP (Délégation de Service Public) qui la lie à l’entreprise privée.
Signée en 2013, le contrat confie à Kéolis l’exploitation du réseau transport de Nîmes Métropole. Seulement audit de gestion en main, le président UDI Yvan Lachaud a estimé que plusieurs économies pouvaient être réalisées… À la faveur du lancement de la T2, l’agglomération a rompu son contrat pour relancer un nouveau marché public, en décembre 2018.
Lundi en conseil communautaire, les élus se prononceront sur le futur mode de gestion des transports. Sans surprise, l’exécutif a déjà fait part de sa volonté de poursuivre sous forme de DSP et non en régie publique.
Par ailleurs, Yvan Lachaud annoncera l’accord conclu, la semaine dernière, avec Kéolis sur la sortie du contrat. La société ne contestera pas au tribunal cette résiliation et ne réclamera pas les potentielles marges qu’elle aurait pu avoir dans les 5 années de contrat restantes. La contrepartie ? Certains laissent entendre que le Colisée* ne dévoilera pas à la justice l’audit et ses conclusions…
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
*Siège de Nîmes Métropole.