OCCITANIE La politique nationale perturbe le Conseil régional : « Je n’accepte pas cette dérive ! », fustige Carole Delga
Le Conseil régional de ce jeudi 11 juillet promettait d’être animé après les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.
Un démarrage sur les chapeaux de roues pour le Conseil régional, organisé ce jeudi, au parc des expositions de Montpellier. Avant d’entrer dans le vif de l'ordre du jour, le préambule a été - comme à l’accoutumée pour toutes les collectivités - consacré au discours d’actualité de la présidente PS Carole Delga. La socialiste a salué de façon républicaine l’élection ou la réélection des députés d’Occitanie. Toute tendance politique confondue.
Le « devoir de nous réinventer »
Sur la situation du pays, fracturé en trois blocs, la socialiste poursuit : « Nous traversons une crise politique majeure. Le peuple nous a envoyé un message fort », reconnaissant également que la classe politique a peut-être eu « une relation au peuple méprisante ». Selon elle, « la France est coupée en deux avec une diagonale allant du Havre à Perpignan. Une partie des Français ont peur de l’avenir. Ils ont le sentiment d’être abandonnés » et seraient ainsi tentés « par le vote de repli communautaire ».
Avec l’élection d’une majorité de députés du Nouveau Front populaire à l’Assemblée, Carole Delga estime : « Le front républicain a fonctionné massivement. Nous allons devoir nous réinventer et démontrer notre capacité de rassemblement. » Sur TF1, mercredi matin, la socialiste avait appelé à la nomination d’un Premier ministre PS permettant au Nouveau Front populaire une d’une partie des députés du camp présidentiel de gouverner ensemble.
À la tribune, le RN a tenté de prendre la parole, en la personne de la députée des Pyrénées-Orientales Sophie Blanc : « Avec 10 millions de voix, le RN reste la première force politique de France. Je vous invite donc à la sagesse… » Après l'avoir laissé parler quelques minutes, la présidente Carole Delga lui répéte de se « concentrer sur l’ordre du jour (...) Je n'accepte pas cette dérive ». Même tarif pour le conseiller régional de Droite, Sacha Briand rappelant le passé du RN « issu de la collaboration » mais aussi du PS avec « François Mitterrand qui ne fut pas le résistant de la première heure ».
Un trou de 136 M€ dans les aides de l'État
En parallèle de ces échanges, Carole Delga a rappelé dans son discours introductif une baisse inattendue de 136 M€ des dotations de l'État en 2024 : « C’est la première fois qu’une loi de Finance votée n’est pas respectée. L’an dernier, nous avions réussi à supporter le choc. Aujourd'hui, l'action de la Région ne pourra pas l'absorber. »
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