PONT-SAINT-ESPRIT Municipales : les communistes veulent avoir « une discussion franche et sereine » avec le maire

Les municipales approchent, et chacun se positionne. À Pont-Saint-Esprit, les communistes se verraient bien continuer avec le maire sortant, Claire Lapeyronie, à condition de clarifier les choses.
Dans un point presse tenu ce lundi, la cellule locale du Parti communiste français (PCF) rappelle que « les élus communistes et Front de Gauche, avec leurs collègues de la majorité municipale, ont contribué à la bonne mise en œuvre du programme qui avait été décidé en commun en 2014 » au sein de la majorité spiripontaine.
« C’est sur la base de ce bilan que nous considérons que l’intérêt des Spiripontains commande que cette équipe, forte de son pluralisme et enrichie de nouveaux élus, poursuive le travail engagé », affirme la responsable du PCF pour la canton de Pont, Jakie Bougault.
Seulement voilà, pour le PCF les objectifs poursuivis par cette liste plurielle sont « totalement contraires à la politique que mènent le Président Macron et son Gouvernement et que La République en marche (LREM), le parti du Président, cherche à faire accepter et appliquer dans les territoires et en particulier dans le nôtre, le Gard rhodanien. » Or, Claire Lapeyronie n’aura pas de candidat LREM face à elle l’année prochaine, le parti présidentiel ayant décidé de soutenir sa candidature dans le cadre des villes à "risque Rassemblement national", et ce même si elle n’a pas adhéré à LREM.
« LREM ne peut en rien être un "soutien" pour une politique municipale citoyenne et progressiste, qui ne peut se construire, au contraire, qu’en résistant aux pressions du pouvoir macronien et en restant viscéralement attachée aux besoins de la population », estiment les communistes locaux. Des communistes qui craignent « que les manœuvres politiciennes des responsables gardois d’En Marche pour prendre Pont-Saint-Esprit en otage, cassent la dynamique progressiste que l’équipe municipale sortante était parvenue à créer et dont les Spiripontains ont besoin, aujourd’hui plus que jamais. »
Dans ce contexte, ils proposent à Claire Lapeyronie, dans un courrier, « d’avoir une discussion franche et sereine pour examiner ensemble si les conditions d’une entente sont réunies, tant sur les objectifs et l’esprit du programme à élaborer pour la prochaine mandature que sur la composition de la liste que vous conduiriez et que vous présenteriez au suffrage des électeurs. »
Th.A
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