Si le Sénateur-Maire de Nîmes se réjouit que sa ville soit la deuxième ville la plus vidéosurveillée de France, on peut dire que l'enthousiasme de Jean-Paul Fournier n'est pas partagé par tous. La première à dégainer, Françoise Dumas, son adversaire aux prochaines municipales, relativise le "succès" du maire. Dans un communiqué de presse, elle déclare :" Je pense que les nîmois ont un avis beaucoup plus nuancé sur la réalité de leur sécurité dans la ville. Hélas, Nîmes demeure encore classée parmi les 10 communes de France dont le taux de délinquance est le plus élevé." Avant de dénoncer les manoeuvres de Jean-Paul Fournier, qu'elle ne nomme jamais :"Je comprends la stratégie de communication du maire sortant, mais la question de la sécurité des Nîmois est trop essentielle pour en rester à des effets d’annonce".

Jean-Paul Boré semble être sur la même longueur d'onde. Au nom de TPNA, il se dit "mesuré" et explique :" Si Nîmes est la mieux vidéo-protégée avec un prix très élevé au regard de son efficacité très relative, elle reste en matière de tranquillité publique parmi les villes les moins sûres. Ce n’est pas avec des caméras que l’on fait reculer le véritable sentiment d’insécurité qui plane sur la ville mais avec une présence humaine renforcée". Et d'inciter le Sénateur-Maire à agir :"C’est au maire en personne dans les conditions actuelles de prendre à bras le corps ce qui est un des premiers droits humain. Vivre en sécurité."  Avant de conclure, l'un comme l'autre, que la sécurité sera une mesure prioritaire.