Une prouesse sportive qui permet à l'équipe nîmoise d'entamer de la meilleure des manières cette nouvelle saison en enchaînant les victoires. Quatre à la suite et une position de leader tout au long du week-end avec le succès ramené du parquet de Créteil, vendredi soir. Alors bien entendu, il sera difficile pour les Vert et Blanc de poursuivre ce rythme tout au long du championnat car les corps fatiguent à chaque fois un peu plus à cause du rythme intense imposé à chaque rencontre. Mais l'absence de compétition européenne pourrait permettre à la Green Team de jouer - pourquoi pas - les premiers rôles. Terminer dans le trio de tête serait une belle prouesse. Et c'est franchement possible même si le président David Tebib répète à qui veut l'entendre que le budget de l'Usam ne lui permet pas de rivaliser avec les équipes de Ligue des champions comme le PSG ou Montpellier, si ce n'est Nantes. Pourtant, tous les indicateurs pointent le contraire. D'abord, cela fait plusieurs saisons que l'Usam termine la Starligue à un point d’une qualification continentale. Ensuite, le départ par la petite porte de l'entraîneur Ljubomir Vranjes, alors qu'il était venu pour faire monter le club d'un cran a finalement offert une opportunité mentale aux joueurs. Les Nîmois ont pu faire corps à l'intérieur du staff. Et Yann Balmossière, 30 années au club comme joueur et adjoint, est devenu naturellement le coach principal, secondé par le manager général du club, Jérôme Chauvet. Un choix interne, un choix rassurant. Un choix payant. Pas de barrière de la langue, pas de méthode contestée. Le duo avait d'ailleurs déjà pris la relève après le départ de Franck Maurice et avait enchaîné une fin de saison olympique. Tout le monde vogue dans le même sens aujourd'hui. Entre Nîmois. Et fort d’un effectif qui n’a que très peu bougé. L'esprit, l'envie, la petite chance. Le triptyque gagnant.