Encore une mauvaise pelouse ? C’était le gros point noir lors du premier match au stade des Antonins, perdu contre Guingamp (2-1) le 26 décembre : l’état de la pelouse. Après seulement quelques minutes de jeu, elle s’était sévèrement dégradée rendant le spectacle de piètre qualité. Et si la période n’est pas propice à de superbes terrains, on aurait pu s’attendre à mieux pour une toute nouvelle enceinte qui est par ailleurs plutôt réussie. À quoi faut-il s’attendre ce soir, 15 jours après ? Si les jardiniers se sont afférés en ajoutant notamment un peu de sable à certains endroits, la pelouse ne devrait pas être de meilleure qualité selon Frédéric Bompard : « Elle ne devrait pas être mieux que contre Guingamp. Je pense qu’elle va vite se dégrader ». L’entraîneur s’est rendu lui-même sur place avant de constater, même si d’apparence elle semble plutôt correcte. Mais pour ce dernier, « jouer sur un mauvais terrain, ça nivelle les valeurs. » Reste à voir si cela se vérifie ce soir face à un adversaire réputé supérieur.

« C’est une perte de temps. » Jusqu’au 31 janvier s’étale la période du mercato hivernal. Frédéric Bompard a fait comprendre qu’il souhaitait impérativement des recrues et que ce mercato était déterminant dans la quête du maintien. Ce qu’il a d’ailleurs fait savoir hier lors de son entrevue avec le président Rani Assaf et Bernard Pascual, responsable de la cellule de recrutement. Le nouvel entraîneur aimerait l’arrivée de plusieurs joueurs dont un profil offensif. Il ne s’agirait pas forcément d'un attaquant, mais plutôt d’un ailier droit pour venir étoffer un effectif bâti en début de saison pour jouer avec une défense à cinq et donc deux pistons. La priorité semble aussi se situer au milieu de terrain avec la volonté d’attirer un taulier. Des envies qu’il n’est pas forcément facile de réaliser au vu de la période et de l’aspect financier. Étant donné l’enjeu avec la crainte de descendre en National, le club pourrait mettre la main à la poche suivant les dossiers. Du côté des départs, pour le moment, seul Elias Mar Omarsson est poussé vers la sortie comme c’était déjà le cas cet été. Son entraîneur a confirmé qu’on ne le reverra pas avec le maillot rouge même si l’Islandais s’entraîne encore avec l’équipe première. « Excusez-moi je n’ai pas envie de parler de ça, c’est une perte de temps », a balayé l’ancien guingampais au sujet de ce joueur (voir vidéo ci-dessus). Mais comme souvent Rani Assaf attend désespérément qu’une offre arrive. Omarsson est encore lié au club jusqu’en juin 2024 alors une résiliation de contrat n’est pas envisagée pour une raison financière. 

Olympique Alès en Cévennes

Du beau monde à l'entraînement. Ce mardi d'après-midi, le directeur sportif de l'OAC Jean-Marie Pasqualetti et le manager général Philippe Mallaroni ont assisté à la séance dirigée par Hakim Malek. Le tandem a pu apprécier la prestation d'un revenant, Paul Bonneau, qui a repris l'entraînement avec le groupe récemment après une longue absence liée à un deuil familial. "Le coach croit beaucoup en lui", confirme une source proche du club. L'ancien toulousain n'a jamais vraiment pu exprimer son plein potentiel depuis son arrivée en Cévennes. Mais il a affiché une belle complicité, ce mardi, avec un joueur au visage inconnu. En effet, comme annoncé dans la Minute sport la semaine dernière, l'OAC souhaite se renforcer dans le secteur offensif et a mis à l'essai un ailier à fort potentiel formé au TFC avec Bonneau. "Il a des qualités qui rappellent Amine Sbaï", commente élogieusement Philippe Mallaroni, confiant sur la possibilité de conclure ce transfert. Un second joueur était à l'essai ce mardi après-midi. Il s'agit d'un avant-centre ayant connu la Ligue 2 avec le Paris FC dans un passé récent et correspondant à l'attaquant puissant que recherche le club alésien. En attendant les signatures potentielles de ces deux joueurs, l'OAC peut compter sur un Bonneau revanchard et un Mahamat enfin décisif. Ben Nasr est en pleine bourre et Jérémy Balmy se plaît dans son nouveau rôle à gauche. De bon augure avant la réception capitale de Sète ce samedi soir. 

Rugby Club Nîmois

Navette gratuite. Pour son premier match de 2023, Nîmes, troisième, reçoit samedi à 19h30, l’avant-dernier Mâcon. Une rencontre placée cette fois-ci sous le signe des étudiants. Dès 16h30, un village des associations sera installé au stade Kaufmann avec plusieurs stands d’assos étudiantes dont un spécialisé sur la prévention et géré par la ville de Nîmes pour sensibiliser notamment sur les dangers de l’alcool. Viendra ensuite un tournoi de flag rugby (à la place des plaquages, il faut enlever un foulard à son adversaire) ouvert à tous les étudiants. Pour cette nouvelle année, le RCN met en place pour la première fois une navette gratuite pour justement attirer ce jeune public à se rendre à Kaufmann qui n’est pas bien desservi par les transports en commun. Ainsi, en partenariat avec Keolis, il sera possible samedi dès 16h depuis la gare routière, de prendre un bus pour se rendre gratuitement au stade. Une navette qui effectuera évidemment le trajet en sens inverse après la rencontre et qui ira même jusqu’au CHU.