Nîmes Olympique

« Un terrain exceptionnel ». Après la folle soirée de samedi et la victoire 3-2 obtenue dans les derniers instants, Frédéric Bompard, en plus de dimanche, a laissé le premier mai férié de repos à ses joueurs pour qu’ils restent en famille. « Ils ont plus besoin de fraîcheur mental que physique », a expliqué le coach. Seuls les joueurs qui reviennent de blessure se sont rendus à la Bastide. Ce matin, c’était donc la reprise générale. Comme souvent en début de semaine, Benoît Poulain a été ménagé et a travaillé en salle. Le défenseur de 35 ans a besoin de récupérer davantage pour être opérationnel le samedi, même si le staff aimerait pouvoir compter sur lui lors des séances. Revenu du Sénégal, Moussa Koné a repris avec le groupe ce mardi matin. Demain, ce sera au tour de Nasser Djiga de retrouver les séances collectives et jeudi, Lys Mousset. Au meilleur des moments, le staff récupère des forces vives. Dans cette dynamique positive, les Crocos retrouvent aussi des terrains dignes de ce nom pour s’entraîner. Désormais, ils ne vont plus au stade des Costières. Ce matin, ils se sont entraînés sur le terrain numéro un de la Bastide et demain, ce sera sur le numéro deux, celui du fond, que les pros avaient délaissé depuis de longues semaines. « Compte tenu des moyens mis à leur disposition, les jardiniers de la Bastide ont fait un travail exceptionnel pour remettre ces terrains en état », tient à mettre à l’honneur Frédéric Bompard qui à son arrivée n’était pas tendre avec les pelouses nîmoises. Avant la séance du jour, le groupe a débriefé la victoire face à Pau. « J’ai presque été dur avec les gars. J’ai mis l’accent sur les points où on doit progresser. On a déjà tourné la page, je n’ai pas envie que l’on s’endorme », explique l’entraîneur qui a néanmoins gardé le meilleur pour la fin et le but inscrit au bout du suspense. Pour préparer Valenciennes, samedi à 19 heures aux Antonins, Frédéric Bompard va s’appuyer sur la même préparation de la semaine dernière où il avait apporté des modifications. Vendredi, veille de match, les joueurs devraient s’entraîner l’après-midi aux Antonins et après tout le monde viendra dîner à la Bastide. « On s’accroche à ce qui fonctionne », conclut le technicien gardois qui sait que le plus dur reste à venir.

OAC

Pibarot n'est plus une citadelle imprenable. L'invincibilité de l'OAC à Pibarot a pris fin ce samedi au soir du septième match sur la nouvelle pelouse depuis janvier. C'est le leader marignanais ultra-réaliste (1-2) qui stoppe cette belle série de six matchs sans défaite (3 victoires, 3 nuls) et replonge l'OAC dans la zone rouge à quatre parties du terme. Dans les vestiaires après le match, Hakim Malek et Brahim Hemdani, deux entraîneurs qui se connaissent bien, ont logiquement échangé. "Ce soir je te donne les deux buts", a embrayé le premier nommé, faisant référence aux deux bourdes commises par Dabo et Fofana. "Commence pas !", a rétorqué le coach marignanais, visiblement habitué au chambrage de son homologue alésien. Avant d'ajouter, sans parvenir à consoler Malek : "Mais je ne me fais pas de souci pour toi. T'as une très belle équipe !" En effet, ce samedi soir, l'OAC a livré un contenu sacrément plaisant et a fait mieux que regarder dans les yeux le leader du championnat. Mais son manque de réussite (les Alésiens ont touché deux fois les montants et buté plusieurs fois sur le gardien) peut aussi inquiéter à l'heure où s'ouvre un sprint avec 4 finales. D'autant que les deux avant-centres de métier de l'effectif que sont Abelinti et Bentahar sont en panne sèche. Le premier n'a plus marqué depuis le 12 novembre à Lyon, tandis que le second, arrivé en janvier dernier, n'a jamais trouvé le chemin des filets. Malek n'ignore pas le problème et a d'ailleurs débuté la rencontre face à Marignane avec Bentahar et Abelinti sur le banc, en leur préférant Kich et Diaby qui ne sont pas de véritables attaquants de pointe. La blessure de Daysam Ben Nasr en février dernier s'avère décidément préjudiciable tant l'absence de l'élégant meneur de jeu se fait ressentir dans la dernière passe. Hélas, l'exercice 2022/2023 est sans doute déjà fini pour le Franco-tunisien. Le salut viendra donc d'ailleurs, peut-être de Kich qui prend confiance au fil des matchs et affiche de belles qualités de percussion.

RCN

Un bus pour les fans. Le Rugby Club Nîmois joue ce dimanche (15h) à Vienne son quart de finale aller de Nationale 2. Si le RCN part favori de cette double confrontation face aux Isérois, il n’a pas le droit à l’erreur puisque seuls les finalistes décrocheront la montée en Nationale. Dans l’optique de faire la différence dès ce premier match, le club nîmois met en place un bus qui conduira les supporters au stade Jean-Etcheberry. Pour les intéressés, ce déplacement est possible uniquement sur inscription en ligne (25 €) avec départ depuis le stade Nicolas-Kaufmann dimanche matin (10h) et retour à l’issue de la rencontre, avec si possible une victoire dans les valises.