Publié il y a 1 an - Mise à jour le 25.04.2023 - Corentin Migoule et Corentin Corger - 3 min  - vu 4375 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mardi 25 avril

Nouveau stade des Costières

Le prix du nouveau stade a flambé 

- © Opalia Immobilier

Comme chaque jour du lundi au vendredi, découvrez l’essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos.

Nîmes Olympique

25 M€ de plus. En plus de la situation sportive, Rani Assaf doit gérer un autre problème concernant son projet de nouveau stade et de nouveau quartier prévu à l’horizon 2026 : l’explosion des coûts de construction. La hausse des prix des matériaux entraîne une augmentation de 25 millions d’euros par rapport au budget initial qui s’élève déjà à 250 millions d’euros. « À ce prix-là, le projet n’est plus rentable. Les ventes prévues sur les logements et bureaux ne couvrent même plus le coût de construction du stade », confie une source qui suit de près ce projet. Alors le président du Nîmes Olympique s’est lancé dans une course aux économies et dans une optimisation maximale des coûts. Pour faire baisser la facture d’au moins une vingtaine de millions d’euros, tous les équipements du stade sont de nouveau étudiés. Une réflexion est portée en premier sur le toit. L’hôtel quatre étoiles prévu dans la tribune d’honneur pourrait aussi être abandonné. À voir, si la capacité du stade initialement à 15 000 sièges sera aussi revue à la baisse mais cela entraîne d'autres réflexions. « Un siège ça coûte 2 500 euros », poursuit notre interlocuteur car cela détermine aussi le nombre de places de parking. Une hausse des coûts que Rani Assaf a déjà constaté avec le stade des Antonins puisque la facture a finalement dépassé les 11 millions d’euros soit une augmentation de plus d’un million d’euros par rapport au budget initial. La destruction du stade des Costières devrait intervenir fin 2024, une fois que la halle des sports sera livrée. D’ici là, le président nîmois espère que la situation économique s'améliorera et le coût des matériaux orienté à la baisse.

Moussa Koné est rentré au Sénégal • Anthony MAURIN

Koné au Sénégal. Avec la blessure de Jens Thomasen, qui a le coude luxé, ce sont neuf joueurs qui devraient manquer à l’appel samedi pour la réception ultra-importante de Pau à 19 heures au stade des Antonins. Djiga devrait rater encore deux semaines de compétition avant d’être rétabli des problèmes concernant son dos et Mousset aussi est encore blessé à l’ischio-jambier. Fofana, Zerkane, Sy, Sadzoute et Doucouré ne sont pas opérationnels. Celui qui devait reprendre l’entraînement collectif cette semaine, c'est Moussa Koné. Mais l’attaquant a dû rentrer chez lui, au Sénégal, pour des problèmes personnels. Son retour est prévu samedi, mais Frédéric Bompard ne pourra pas compter sur lui. La semaine dernière, le coach avait convoqué seulement 17 joueurs pour le déplacement à Paris. Il sera sans doute contraint d’en faire de même pour cette 33e journée de Ligue 2.

USAM Nîmes Gard

Acquevillo s'est blessé juste avant le rasssemblement en Bleus • Photo USAM

Acquevillo forfait. Alors qu'il se faisait une joie de retourner en équipe de France, Jean-Jacques Acquevillo s'est blessé samedi à une côte lors de la victoire de l'USAM à Saint-Raphaël (28-34). Ainsi, l'arrière gauche ne peut participer aux deux matchs de qualification de l'Euro 2024 face à la Lettonie et l'Italie, car il doit observer un temps de repos. En revanche, trois autres joueurs sont partis en sélection durant cette trêve internationale. Joze Baznik dispute les qualifications avec la Slovénie qui affronte la Bosnie et le Kosovo. Les deux Égyptiens, Mohammad Sanad et Ahmed Hesham, sont en stage avec leur sélection. Leurs coéquipiers ont eu droit à deux jours de repos supplémentaires. Ils reprendront l'entraînement demain. Une promesse tenue par le coach après le succès dans le Var qui a confirmé ces congés, debout sur la table, dans le vestiaire après la victoire. La prochaine rencontre de la Green team aura lieu le jeudi 4 mai, à 20 heures, au Parnasse contre Créteil. 

Olympique Alès en Cévennes

hakim malek oac
Hakim Malek, entraîneur de l'OAC • Corentin Migoule

Une première pour l'OAC sous Malek. En ramenant le point du match nul de Toulon ce samedi soir, l'Olympique d'Alès en Cévennes a quitté la onzième place potentiellement synonyme de relégation en N3 (les deux moins bons onzièmes des quatre poules seront rétrogradés, NDLR) au profit d'une 10e place qui lui permettrait de poursuivre l'aventure en N2. C'est la première fois depuis la 4e journée, la toute première fois depuis l'arrivée d'Hakim Malek, que les Alésiens ne sont plus relégables. Ce gain d'une place au détriment de Canet RFC ne tient qu'à un but, puisque les Alésiens disposent d'un goal-average parfaitement équilibré (0 ; 29 buts marqués, 29 encaissés), tandis que celui des Canétois est très légèrement négatif (-1 ; 20 buts marqués, 21 encaissés). Dans quinze jours, le 6 mai, l'OAC se rendra donc à Canet pour un match couperet. Mais avant ce déplacement dans les Pyrénées-Orientales, un obstacle de taille se dresse sur la route des Cévenols qui reçoivent le leader de la poule C, Marignagne-Gignac-Côte-Bleue, ce samedi soir à Pibarot. Dans son antre, l'OAC n'a jamais perdu cette saison (3 victoires, 3 nuls). Il faudra sans doute poursuivre cette série d'invincibilité pour tenir à distance la meute de trois équipes en chasse (Toulon, Louhans, Aubagne) à deux points derrière. 

Corentin Migoule et Corentin Corger

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