Nîmes Olympique 

À Pavie le samedi 14 octobre à 20h ? C’est en tout cas ce que laisse penser le site Internet de Ligue de Football d’Occitanie. Mais rien n’est figé et du côté de Football Club de Pavie, il reste une interrogation. Le stade du Vieux Pont sera-t-il homologué pour accueillir une équipe évoluant en National ? Rien n’est certain et la solution de repli pourrait se situer cinq kilomètres plus au Nord, à Auch. Il est en revanche très hypothétique de voir cette rencontre se jouer à Pavie le dimanche 15 octobre, car ce jour-là le stade de football sera occupé par des animations en lien avec l'opération Octobre rose pour la lutte contre le cancer du sein. Quoi qu’il en soit, Frédéric Bompard aurait aimé un adverssaire géographiquement plus proche :  « On se serait bien passé de faire 9 heures de bus (aller-retour). Il faudrait réfléchir à un autre quadrillage pour les tirages au sort de la coupe de France. » Selon l’horaire de la rencontre, les Nîmois devront partir dès la veille, mais là encore l’organisation du déplacement n’est pas simple, car il est déjà difficile de trouver de la disponibilité dans le parc hôtelier à Auch. Ce qui est acquis, c’est que certains Nîmois gagneront, dans le Gers, un peu de temps de jeu. « Pour le match de Coupe de France, je vais beaucoup faire tourner », a expliqué Frédéric Bompard qui donnera probablement une chance à des joueurs peu ou pas utilisés comme Laurens, Paviot, Ngakoutou, Thoumin et Wade.

Une équipe dans le vent. « Et voilà, le vent est arrivé ! » C’est un brin agacé que Frédéric Bompard a constaté l’arrivée des premières rafales automnales ce mercredi matin. Le problème c’est que le seul terrain, de La Bastide, étant praticable, n’est pas protégé du vent. Située en bordure de la route départementale 13, la pelouse (également appelée La plaine) est exposée aux coups de klaxon (souvent amicaux) des supporters passant à bord de leur véhicule mais aussi aux caprices des conditions climatiques parfois venteuses. Mais les Crocodiles vont devoir s’en accommoder car le terrain numéro 2, dont la réfection devrait débuter dans les prochains jours, ne sera pas disponible avant deux mois et les Nîmois n’ont toujours pas l’autorisation de s’entraîner au stade des Antonins.

Souriez, vous êtes filmé ! Alors que les Nîmois aimeraient bien avoir des pelouses dignes de ce nom (voir plus haut) pour s’entraîner, le NO a décidé d’abord d'investir dans un autre domaine. Ce matin, le staff et les joueurs ont eu la surprise de voir l’installation de…. caméras de surveillance à l’entrée des locaux du centre d’entraînement. C’est plutôt étonnant quand on sait qu’il n’y a pas de valeurs particulières dans le bâtiment et que les vols sont plutôt rares dans ce lieux. Les Crocodiles étaient globalement dubitatifs quant à l’arrivée de ce matériel et certains se demandaient bien quelle utilité il pouvait avoir. Si les potentiels cambrioleurs sont maintenant prévenus, les Crocodiles le sont aussi : "Big Brother" garde un œil sur eux.

Séance de signatures. Le football est une passion qui pousse à toutes sortes de collections. Ce mercredi matin, lors de la séance d’entraînement, était présent un de ces passionnés. Venu d’Orange, un spectateur était muni d'un carnet garni de photos des joueurs de Nîmes Olympique. L’homme vient chaque année, à la Bastide, pour décrocher les d'autographes des Crocodiles (en quatre exemplaires). Une démarche qu’il reproduit avec les équipes monégasques de football et de basket. Le chasseur de signatures revendique une collection de plus de 6 000 photos qu’il échange parfois avec des correspondants à l’étranger. L’intéressé a rajouté les Nîmois de cette saison 2023-24 et les joueurs se sont pliés, dans la bonne humeur, à l’exercice. Pour certains, c’était la première fois qu’ils signaient un autographe. En quelques sortes, le début de la célébrité. 

USAM 

« Je n’avais plus le choix. » Hier, le pivot Benjamin Gallego s’est fait opérer avec succès du genou gauche par les professeurs Nicolas Mares et Olivier Cellier au CHU de Nîmes. Malgré les infiltrations et les différents traitements, la douleur n’était plus supportable pour le joueur emblématique de 34 ans présent au club depuis 13 ans. « Je n’avais plus le choix, j’avais trop mal. On avait tout essayé !, commente l’intéressé. Je compensais trop sur ma jambe droite, je prenais trop de risques. » Cette saison, l’Usamiste est apparu seulement 12 minutes lors de la victoire contre Dunkerque (33-28). Après dix jours à porter une attèle, Benjamin commencera un protocole de reprise sur plusieurs mois avec du vélo, de la course et piscine. Déterminé à poursuivre sa carrière, le Nîmois espère revenir à la compétition en fin de saison.

Rugby Club Nîmois

Une alerte pour Pouyleau. Ce mercredi à l’entraînement, le pilier gauche nîmois s’est blessé. Il a reçu un coup à un mollet qui, dans un premier temps, ne l’a pas empêché de travailler sur le terrain. Mais au fil des minutes, une grosse douleur a fait son apparition. Les premières constatations laissent penser à une déchirure. L’ancien joueur de Marmande doit désormais passer des examens permettant de déterminer la gravité de la blessure et la durée de l’indisponibilité. Arrivé cet été, Romain Pouyleau a participé à trois rencontres et il a réussi un essai contre le Stade Métropolitain.